Lors d'un meeting, Donald Trump qualifie Joe Biden de «lèche-cul» de Barack Obama (VIDEO)
De passage dans le Minnesota, le président des Etats-Unis a empilé les attaques personnelles à l'adresse de ses adversaires démocrates. Il a insisté sur le rôle de Joe Biden, considéré comme un «lèche-cul» de Barack Obama.
En meeting dans le Minnesota le 10 octobre, Donald Trump a profité de l’occasion pour multiplier les attaques personnelles à l’encontre de ses adversaires démocrates avec lesquels il redouble de férocité depuis leur décision d’ouvrir une procédure de destitution contre lui. Au premier rang de ceux-ci, l’ancien vice-président de Barack Obama : Joe Biden.
Devant une foule chauffée à blanc, le 45e président des Etats-Unis ne s’est pas montré tendre avec l’ancien sénateur, s’adressant directement à son fils Hunter, dont les activités en Ukraine pendant que son père était aux affaires sont pointées du doigt par l’équipe de Donald Trump. «Ton père n’a jamais été considéré comme intelligent. Il n’a jamais été considéré comme un bon sénateur. Il a seulement été un bon vice-président car il avait compris comment être le lèche-cul de Barack Obama», a-t-il souligné.
Trump to Hunter Biden: Your father was only good at kissing Obama's ass. 😂 pic.twitter.com/x61zf68Q1v
— Mark Dice (@MarkDice) October 11, 2019
Un président (très) remonté
Mais Donald Trump a également eu des mots doux pour d’autres personnalités démocrates. Il a tiré à boulets rouges sur Nancy Pelosi, présidente démocrate de la Chambre des représentants, se demandant si elle n’était pas «stupide», «malhonnête» ou si elle ne perdait pas «la tête».
Quelques minutes après, c’était au tout d’Ilhan Omar de subir les foudres du milliardaire. «C’est une socialiste qui déteste l’Amérique […] Elle est une honte pour notre pays ! […] Elle est l’une des raisons pour lesquelles nous gagnerons le Minnesota», a-t-il argué. L’élue démocrate à la chambre des représentants avait déjà été houspillée par Donald Trump : il avait conseillé à celle qui est née en Somalie de «retourner» dans son pays.
«Nous sommes face à certaines personnes qui sont dérangées, des grands malades […] Les démocrates se sont embarqués dans une croisade pour détruire notre démocratie. Nous ne les laisserons pas faire», a encore insisté le président américain commentant la procédure de destitution lancée par les démocrates, prédisant que cette «chasse au sorcière» menée contre lui finirait par s’étioler et provoquerait «un sursaut dans les urnes sans équivalent dans l’histoire» lors de la prochaine présidentielle de 2020.
S'il a rappelé que son appel avec le président ukrainien était «parfait» – balayant d'un revers de main les accusations de chantage – un sondage de Fox News rendu public le 9 octobre avance que 51% des Américains sont favorables à cette destitution. «Depuis le jour où j'ai annoncé ma candidature à la Maison Blanche, je n'ai jamais eu un bon sondage de Fox News [...] Quel que soit l'institut de sondage qu'ils utilisent, ce sont des tocards», a conclu, passablement agacé, le président américain, également contesté sur sa gauche pour avoir laissé place à une intervention militaire turque dans le nord de la Syrie.