A cinq ans des Jeux Olympiques 2020, Tokyo englué dans de nombreuses polémiques
Après le logo qui a finalement été retiré, c'est désormais le stade des Jeux Olympiques de Tokyo 2020 qui fait polémique. Jugé trop cher, le projet d'une architecte de renom a été annulé, avant que cette dernière ne propose une nouvelle candidature.
L'architecte irako-britannique Zaha Hadid ne lâche pas prise. Alors que Shinzo Abe, le Premier ministre japonais, a annulé son projet de stade suite à de nombreuses critiques sur son coût estimé à deux milliards de dollars, Zaha Hadid a déposé un nouveau dossier de candidature pour le stade phare des Jeux Olympiques de 2020. Une étape de plus dans la difficile mise en place des Jeux Olympiques de Tokyo.
#Tokyo2020 stadium. As @japantimes reports plan to cut costs to a third, Zaha Hadid hits back: http://t.co/RyWJoOYAOupic.twitter.com/7imKnDn1Tz
— BST Tokyo 19:20 (@BST_Tokyo1920) 28 Août 2015
L'architecte sera associée, pour ce projet, à l'entreprise Nikken Sekkei, et devrait proposer un stade proche de celui envisagé, mais en moins coûteux. Le gouvernement japonais a en effet décidé de limiter le coût de ce stade, en réduisant le budget à 1,15 milliards de dollars, contre les deux milliards initialement envisagés. Un nouvel appel d'offres a été lancé, mais pour Zaha Hadid, il est vital de s'appuyer sur le projet originel afin de «mettre au point rapidement un projet à un coût avantageux».
Architect #ZahaHadid in bid to win back #Tokyo2020 Olympic stadium contract http://t.co/vCNBnNUVFX
— Burkhard Zimmermann (@b_m_zimmermann) 7 Septembre 2015
Beaucoup de voix craignent en effet que le nouvel appel d'offres décidé par le gouvernement de Shinzo Abe ne rende difficile la livraison du stade pour le mois de janvier 2020, comme le demande le Comité international olympique. Un timing d'autant plus serré que le stade de Tokyo doit aussi accueillir des matches de la Coupe du monde de rugby, prévue un an plus tôt.
Le spectre d'un stade qui ne serait pas prêt à temps hante le Japon, pour qui cette situation serait vécu comme une humiliation. La course à l'olympiade du Japon, qui accueillera ses premières jeux depuis 1964, a déjà été entachée par des complications. Cette débâcle du stade olympique de Tokyo fait en effet suite au scandale du logo de l'événement.
Logo #tokyo2020 /Théâtre de Liège Le public japonais déçu et furieux du retrait du logo @clemencekreit@Val_De_Winterpic.twitter.com/dwZakW6r7V
— Contact News (@ContactNews) 1 Septembre 2015
Tokyo avait en effet choisi son logo, créé par Kenjiro Sano, avant qu'un designer belge, Olivier Debie, n'accuse l'organisation de s'être inspiré très largement d'un logo qu'il avait créé pour le Théâtre de Liège. S'il a nié les faits, Sano a demandé le retrait de son oeuvre. Un nouveau concours a été lancé pour valider un nouvel emblème, mais à cinq ans des Jeux Olympiques de Tokyo, l'image de ces jeux est déjà très dégradée. Et la première pierre du stade n'est pas encore posée...
Des designers essayent de créer le nouveau #logo pour #Tokyo2020http://t.co/RQxs1XciP0pic.twitter.com/MY4fVEaGnL
— Aurélie Coudouel (@AurelieCoudouel) 4 Septembre 2015