Palestine : la mère du bébé brûlé vif succombe à son tour

Elle n'aura survécu à son enfant et à son mari que très peu de temps. Riham Dawabcheh avait été gravement brûlée le 31 juillet dernier dans l'incendie de sa maison provoqué par des extrémistes juifs.
«Riham Dawabcheh est décédée dans la nuit» : c'est par ce communiqué laconique que l'hôpital Tel Hashomer de Tel-Aviv a indiqué le décès de la jeune institutrice, admise avec des brûlures au troisième degré couvrant 80% de son corps.
En savoir plus : Bébé palestinien brûlé vif, un «acte terroriste», selon un ministre israélien
Les autorités palestiniennes ont décrété trois jours de deuil national et ordonné que les drapeaux soient mis en berne. De la petite famille, ne demeure désormais qu'Ahmed, 4 ans, également grièvement brûlé. Il est toujours hospitalisé.
Fallece también la madre de bebé palestino calcinado vivo: Riham Dawabcheh, la madre de Ali Dawabcheh, un bebé... http://t.co/tRbhR8PjOG
— Oliver Batista (@oliverbatistag) 7 Septembre 2015
En savoir plus : Le père du bébé palestinien brûlé vif succombe à ses blessures
Les funérailles de la jeune femme, qui a eu 27 ans la veille de son décès, se tiendront dans le village de Douma, lieu où la famille vivait.
Reham Dawabcheh sera enterrée ajd'hui au sud de #Naplouse aux côtés de son mari Saad & de son fils Ali💔😓
#Palestinepic.twitter.com/i9qZK3JcOA
— JusticeForPalestine (@Esmeralda78210) 7 Septembre 2015
Dans ce village, le quiétude n'est pas revenue depuis que des hommes masqués ont jeté des cocktails Molotov par les fenêtres de la maison des Dawabcheh le 31 juillet dernier.
Situé dans le nord de la Cisjordanie et entouré de colonies, le village a organisé des «comités populaires» qui effectuent des rondes de nuit. Les habitants assurent en effet vivre dans la crainte de nouvelles attaques.