L'armée syrienne fait état de frappes israéliennes dans la banlieue d'Alep
Les autorités syriennes ont affirmé qu'Israël avait mené des frappes aériennes à Cheikh Najjar, une zone industrielle dans la banlieue d'Alep. Israël s'est abstenu, pour l'instant, de tout commentaire.
Selon l'armée syrienne, Israël a frappé une zone industrielle au nord de la ville syrienne d'Alep le 27 mars, causant des dégâts matériels. «L'agression israélienne a ciblé des positions dans la zone industrielle de Cheikh Najjar et un certain nombre de missiles ennemis ont été interceptés», a rapporté l'armée dans un communiqué, cité par l'agence de presse Reuters.
Ces frappes ont provoqué une importante coupure de courant à Alep, plongeant dans le noir la deuxième ville et plaque tournante de l'industrie du pays. Selon deux «sources de l'opposition» citées par Reuters, un dépôt de munitions et un centre logistique appartenant à des milices soutenues par l'Iran auraient été touchés.
Sur les réseaux sociaux, des images présentent ce qui serait le dépôt de munitions en question près de l'aéroport militaire de Nairab suite aux frappes aériennes de Tsahal.
#BREAKING: #Israel Air Force carried-out an airstrike against a rocket manufacturing workshop at Sheikh Najar industrial zone, near the #Aleppo International Airport. It is reported that #IRGC was producing Fajr-5C precision guided rockets for #Syria Arab Army there. pic.twitter.com/3Yj5oVNp0U
— Babak Taghvaee (@BabakTaghvaee) 27 mars 2019
#Syria; video shot tonight shortly after #Israel|i strike suggesting an ammo depot was destroyed in/near #Nayrab Airbase (#Aleppo). pic.twitter.com/OyzgCb8v1x
— Qalaat Al Mudiq (@QalaatAlMudiq) 27 mars 2019
De leur côté, les autorités israéliennes, qui ont par le passé affirmé prendre pour cible des positions iraniennes en Syrie, n'ont à l'heure actuelle fait aucun commentaire concernant ces frappes.
Ces derniers mois, Tsahal a multiplié les frappes aériennes en Syrie, notamment contre ce qu'elle affirme être des objectifs militaires iraniens et des armements devant être livrés au Hezbollah. «Nous avons une politique bien établie : saper l'enracinement de l'Iran en Syrie et nuire à quiconque tente de nous nuire», avait notamment déclaré le 20 janvier le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, alors en déplacement au Tchad.
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