L'armée israélienne a rapporté de nouveaux tirs de roquettes depuis la bande de Gaza le soir du 26 mars, sans faire état de dégâts ou de blessés.
Le Hamas et le Djihad islamique avec d'autres groupes armés de Gaza ont assuré qu'une première roquette, «qui a touché un secteur proche d'Ashkelon [en Israël], était le fait d'un individu», affirmant «l'engagement des différentes factions au maintien du calme».
En riposte, «notre Armée de l'Air [a frappé] plusieurs cibles terroristes du Hamas à Gaza», a tweeté l'armée israélienne dans la nuit du 26 au 27 mars. Selon une source au sein des services de sécurité à Gaza, une frappe aérienne a touché une base militaire du Hamas à Khan Younès.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a en outre prévenu, de retour de Washington, qu'il était prêt à ordonner une offensive si besoin, à deux semaines des législatives.
Regain de tensions
Les hostilités avaient été déclenchées le 25 mars avant l'aube par le tir, depuis la bande de Gaza contrôlée par le mouvement islamiste Hamas, d'une roquette qui avait fait sept blessés, dont trois enfants, au nord de Tel-Aviv.
En riposte, les avions, les hélicoptères et les chars israéliens avaient frappé le soir du 25 mars, selon l'armée, des dizaines d'objectifs dans l'enclave palestinienne sous blocus coincée entre Israël, l'Egypte et la Méditerranée. Sept Palestiniens avaient été blessés, selon les secours gazaouis.
Les Palestiniens avaient de leur côté déclenché dans la nuit du 25 au 26 mars un tir de barrage de dizaines de roquettes et d'obus de mortier sur le territoire israélien autour de la bande de Gaza. Aucune victime n'a été rapportée.
Puis un cessez-le-feu, conclu selon le Hamas avec l'intercession de l'Egypte, avait semblé tenir dans la journée du 26 mars.