Alep : «L'attaque au chlore attribuée aux rebelles trouble le statu quo» (ENTRETIEN)
Alors que plusieurs dizaines de civils auraient été touchés par une attaque au chlore attribuée à «des groupes rebelles et djihadistes» le 24 novembre à Alep, le spécialiste Hassan Majed analyse pour RT France la situation dans la région.
RT France a interrogé ce 25 novembre le fondateur du cabinet D&S Consulting, Hassan Majed, sur l'attaque au chlore attribuée à «des groupes rebelles et djihadistes» perpétrée le 24 novembre à Alep. Selon ce spécialiste, c'est un événement «assez grave qui trouble le statu quo qui régnait depuis le mois d'octobre et la mise en place de la zone de neutralité dans la province d'Idleb», près d'Alep.
En outre, pour comprendre ce qui s'est passé, Hassen Majed pense qu'une enquête internationale sera sans doute réclamée. «Moscou et Téhéran vont devoir discuter avec la Turquie, qui est censée être responsable de la situation dans cette zone», poursuit-il.
L'agence syrienne Sana, citant des «sources médicales», a rapporté le 24 novembre en fin de soirée que «des groupes rebelles et djihadistes» avaient utilisé des «gaz toxiques» dans une attaque de roquettes contre Alep, grande ville du nord de la Syrie, faisant état d'au moins «100 cas de suffocation» parmi les civils et évoquant un possible recours au chlore.