Affaire Skripal : Bellingcat affirme que l'un des suspects serait un colonel russe, Moscou dément

Affaire Skripal : Bellingcat affirme que l'un des suspects serait un colonel russe, Moscou dément© Handout Source: Reuters Source: Reuters
Selon Bellingcat, Ruslan Boshirov (à droite) serait en fait un colonel du nom de Anatoli Tchepiga. Une information que Moscou dément.
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Selon le site d'investigation Bellingcat, l'un des hommes accusés par Londres d'avoir empoisonné l'ex-espion Sergueï Skripal en mars dernier serait en fait un colonel du renseignement militaire russe, dont le vrai nom serait Anatoli Tchepiga.

Le groupe d'investigation Bellingcat, spécialisé dans la collecte et l'analyse d'informations disponibles en ligne, a affirmé le 26 septembre que Rouslan Bochirov, l'un des suspects de l'empoisonnement de l'ex-espion Sergueï Skripal et de sa fille en mars dernier à Salisbury, serait en réalité un officier décoré des forces spéciales russes. Selon le site d'investigation anglais, Rouslan Bochirov serait ainsi le colonel Anatoli Tchepiga, qui aurait servi dans une unité de commando d'élite et aurait reçu la décoration de héros de la Fédération de Russie – la plus haute distinction du pays – en 2014. 

Si Downing Street n'a pas encore réagi officiellement à ces nouvelles allégations, le secrétaire d'Etat à la défense britannique Gavin Williamson s'est empressé de féliciter Bellingcat dans un tweet... avant de le supprimer, vingt minutes plus tard

La porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a quant à elle dénoncé ce 27 septembre une campagne médiatique destinée à couvrir le manque de preuves du Royaume-Uni. «Quand y aura-t-il des preuves de l'implication de quelqu'un, comme nous le dit Londres, dans l'empoisonnement à Salisbury ?», a-t-elle posté sur Facebook

Les autorités britanniques avaient attesté le 5 septembre dernier que l'attaque à l'agent chimique Novitchok avait été perpétrée par deux «officiers» du GRU (renseignement militaire russe) identifiés comme Alexander Petrov et Ruslan Boshirov, précisant qu'il s'agissait probablement de noms d'emprunt.

Quand y aura-t-il des preuves de l'implication de quelqu'un, comme nous le dit Londres, dans l'empoisonnement à Salisbury ?

Dans une interview accordée à la rédactrice en chef monde de RT, Margarita Simonian, et diffusée le 13 septembre, Alexandre Petrov et Rouslan Bochirov avaient assuré ne pas être des agents du GRU et disaient craindre pour leur vie. D'ailleurs, en marge du Forum économique oriental qui s'est tenu à Vladivostok, le président russe Vladimir Poutine avait affirmé le 12 septembre que Moscou avait identifié les suspects pointés du doigt par Londres et qu'il s'agissait de civils et non d'agents du renseignement militaire, comme l'affirmaient les autorités britanniques. 

Le 4 mars, l'ancien espion russe Sergueï Skripal âgé d'une soixantaine d'années était retrouvé inanimé, allongé sur un banc dans un centre commercial de la ville de Salisbury, une ville située à une centaine de kilomètres de Londres. A ses côtés, sa fille Ioulia, âgée d'une trentaine d'années, gisait également inconsciente. Immédiatement après leur hospitalisation et avant qu'un enquête ne soit parvenue à quelque conclusion, le Royaume-Uni annonçait que le poison utilisé était du Novitchok, dont l'origine russe ne faisait aucun doute, et promettait des preuves. La Fédération de Russie a quant à elle toujours nié toute implication dans cette affaire.

Lire aussi : Novitchok : pour Londres, Vladimir Poutine responsable «en dernier ressort», le Kremlin dément

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