Armes chimiques : les experts de l'OIAC vont exhumer des corps à Douma

- Avec AFP

Armes chimiques : les experts de l'OIAC vont exhumer des corps à Douma© STRINGER / AFP
Douma, illustration.
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Exhumer les corps de victimes pour prélever des échantillons biomédicaux, voilà la prochaine étape de l'enquête des experts de l'OIAC, présents à Douma depuis le 21 avril. Le rapport d'enquête ne sera cependant pas disponible avant un mois.

Des experts de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) présents à Douma, près de Damas, pour enquêter sur l'attaque chimique présumée du 7 avril, vont procéder à l'exhumation des corps de certaines victimes, a indiqué le 3 mai le directeur général de l'OIAC dans une interview au Financial Times.

La mission d'enquête de l'OIAC, organisme situé à La Haye, a prélevé plus de 100 «échantillons environnementaux» à Douma depuis qu'elle a eu accès au site le 21 avril, a déclaré son directeur général, Ahmet Uzumcu. Les enquêteurs vont désormais examiner «des moyens d'exhumer et de prélever des échantillons biomédicaux», a-t-il expliqué. 

«Même si nos experts ont pu assister à des autopsies par le passé, ce sera la première fois que nous exhumerons des corps», a souligné Ahmet Uzumcu, indiquant qu'un rapport sur l'enquête ne serait pas rendu public avant un mois.

La mission d'enquête «continue d'explorer toutes les voies possibles pour collecter des preuves», a indiqué une porte-parole de l'OIAC jointe par l'AFP. Il reste toutefois «prématuré de spéculer sur le moment où le rapport» des experts sur une éventuelle utilisation d'armes chimiques à Douma «sera prêt à être partagé avec les Etats membres de l'OIAC», a-t-elle ajouté.

La Russie a été accusée à plusieurs reprises par les Occidentaux d'entraver l'accès des inspecteurs de l'OIAC à Douma, des accusations qu'elle a rejetées avec véhémence.

Imputée aux forces gouvernementales syriennes par les Occidentaux, l'attaque chimique présumée du 7 avril à Douma a provoqué des frappes de Washington, Paris et Londres contre des installations du pouvoir syrien dans la nuit du 13 au 14 avril et un pic de tension diplomatique.

Lire aussi : La Russie «n'autorisera pas» une autre action militaire américaine en Syrie

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