Une humiliation ? Macron revient sur la scène des «pellicules» avec Trump (VIDEO)
Au cours de la visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Washington, devant la presse, Donald Trump a nettoyé le costume de son homologue français, afin d'en retirer les supposées pellicules... Ce dernier s'est exprimé sur cette séquence étrange.
La séquence, datant du 24 avril, entre Donald Trump et Emmanuel Macron, est entrée dans le zapping des moments gênants. Alors que les deux chefs d'Etat s'apprêtaient à se livrer à une séance photo devant la presse internationale, le président américain a tenu à retirer les «pellicules» du chef d'Etat français, pour le «rendre impeccable».
J'ai l'habitude d'être propre sur moi [...] donc c'est plutôt un geste, que lui considérait comme affectueux
Interrogé sur cette scène inhabituelle par un journaliste de l'émission Quotidien de TMC, Emmanuel Macron a répondu qu'il l'avait «pris[e] comme ça parce qu'il [Donald Trump] est comme ça et ça n'a aucune espèce d'importance». «Que l'on se tienne la main, que l'on s'embrasse, je crois qu'il faut considérer que les choses sont beaucoup plus directes, sans seconde pensée», a-t-il poursuivi, semblant donc expliquer l'insolite comportement de son hôte à son égard par une forte complicité et entre les deux dirigeants.
(diffusé sur Twitter le 26 avril)
Donald Trump a-t-il humilié Emmanuel Macron en époussetant ses pellicules ? Le président, lui, y voit de l'affection, "sans seconde pensée". 👇#Quotidien@PaulLarrouturoupic.twitter.com/xLM79UX6Bh
— Quotidien (@Qofficiel) 26 avril 2018
Un acte que l'on peut juger comme une humiliation de la part de Donald Trump ? Emmanuel Macron n'est pas de cet avis : «Moi je ne l'ai pas pris comme tel, j'ai l'habitude d'être propre sur moi [...] donc c'est plutôt un geste, que lui considérait comme affectueux.»
Petites tapes affectueuses, serrages de mains ou baisers chaleureux, Donald Trump et son homologue ont en tout cas multiplié les gestes de proximité durant la visite officielle d'Emmanuel Macron aux Etats-Unis, du 23 au 25 avril – bien qu'existent toujours des dossiers clivants entre Paris et Washington, tels que le nucléaire iranien ou la Syrie.