L'ambassadeur russe à l'OIAC dit avoir la preuve que l'attaque chimique en Syrie a été mise en scène

L'ambassadeur russe à l'OIAC dit avoir la preuve que l'attaque chimique en Syrie a été mise en scène© Koen van Weel / ANP / AFP
Le siège de l'OIAC à La Hague, aux Pays-Bas, le 16 avril 2018 (illustration)
Suivez RT en français surTelegram

Le représentant de la Russie auprès de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques a déclaré ce 16 avril que Moscou détenait la preuve que l'attaque chimique supposée de Douma relevait de la mise en scène.

Alexandre Choulguine, l'ambassadeur russe auprès de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), a déclaré le 16 avril : «Contrairement à nos partenaires occidentaux, nous détenons des preuves irréfutables qu'il n'y a pas eu d'attaque chimique à Douma le 7 avril et pas seulement un "haut degré de confiance".»

Selon le diplomate, l'incident était une «fausse attaque préparée par les services de sécurité britanniques» dans laquelle «ils auraient pu recevoir l'aide de leurs alliés de Washington».

Alexandre Choulguine a également estimé que cette attaque portait la patte de «certaines ONG pseudo-humanitaires» acquises à la cause des opposants au gouvernement syrien. Il ajoute : «Tout s'est déroulé selon un scénario écrit à l'avance par Washington. Il n'y a aucun doute : les Américains étaient aux manettes.»

Le 13 avril, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait déjà déclaré : «Nous avons des preuves irréfutables qu'il s'agissait d'une autre mise en scène, et que les services spéciaux d'un Etat qui est en première ligne de la campagne russophobe ont participé à la mise en scène.»

L'OIAC tient le 16 avril une réunion d'urgence sur la Syrie, au cœur de crispations internationales après une attaque présumée aux «gaz toxiques» attribuée par les Occidentaux à Damas et qui fait l'objet d'une enquête d'experts internationaux dépêchés dans le pays.

L'attaque chimique présumée serait survenue le 7 avril à Douma, alors dernier bastion des rebelles islamistes dans la Ghouta orientale, près de Damas. Elle a été invoquée par Washington, Paris et Londres pour justifier des frappes contre des cibles des autorités syriennes le 14 avril.

Le lendemain, la mission d'enquête de l'OIAC, organisme neutre lié à l'ONU, est arrivée en Syrie pour mener une enquête sur le terrain. Le 16 avril, le directeur général de l'OIAC, Ahmet Uzumcu, a toutefois fait savoir qu'elle n'avait pas encore pu être déployée dans la ville syrienne de Douma. Il a ajouté que la Syrie et la Russie avaient invoqué des «problèmes de sécurité».

La France, qui avait tout d'abord affirmé détenir des «preuves» de cette attaque chimique présumée et attribuée à Damas, a ensuite évoqué «un haut degré de confiance» dans ses sources, dont le ministre français des Affaires étrangères a déclaré qu'elles étaient en partie issues des réseaux sociaux et de la presse.

Lire aussi : Moscou détient des «preuves irréfutables» de la mise en scène de l'attaque chimique de la Ghouta

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix