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Trump félicite Poutine pour sa réélection et envisage une rencontre dans un futur proche

Le 20 mars, le président américain Donald Trump a félicité Vladimir Poutine pour sa réélection, lors d’une conversation téléphonique. Il a également fait savoir qu'il rencontrerait «probablement» son homologue russe dans un futur proche.

Selon un communiqué du Kremlin et une déclaration de Donald Trump, citée par l'AFP et Reuters, ce dernier a téléphoné à Vladimir Poutine le 20 mars, afin de le féliciter pour sa victoire à l’élection présidentielle deux jours plus tôt. Selon le Kremlin, les deux hommes ont évoqué «une possible rencontre au plus haut niveau», sans préciser de date. S'exprimant depuis le bureau ovale, Donald Trump a confirmé avoir discuté d'une potentielle rencontre : «Nous allons probablement nous rencontrer dans pas trop longtemps.»  

Lors de cette conversation téléphonique, les présidents américain et russe ont également abordé les questions internationales de premier plan et se sont dit favorables à une coordination de leurs efforts afin de «limiter la course aux armements». A ce sujet, Vladimir Poutine avait rappelé, la veille, que son pays ne comptait pas se lancer dans «une course aux armements», lors d'une réunion tenue au Kremlin avec les autres candidats qui étaient en lice à la présidentielle.

Les dossiers sensibles de la Syrie et de l'Ukraine ont également été abordés lors de la conversation téléphonique entre les présidents, d'après le communiqué du Kremlin. Donald Trump a précisé que ces sujets, ainsi que le dossier nord-coréen, seraient approfondis au cours de l'éventuelle rencontre entre les deux chefs d'Etat. 

Donald Trump a réagi plus tardivement que nombre de chefs d’Etat et de gouvernements (y compris occidentaux) pour féliciter son homologue russe – deux jours après la réélection de Vladimir Poutine. Le Kremlin avait d’ailleurs relevé cette absence de réaction quelques heures avant l'entretien téléphonique des deux hommes, commentant qu'il ne s'agissait en rien d'un signe inamical, et que cela n’était «pas grave».

Il est à noter que les relations entre Washington et Moscou se trouvent actuellement tendues, notamment, par l'affaire Skripal, du nom de l'ex-agent double russe empoisonné sur le sol britannique – les Occidentaux accusant, sans apporter de preuve tangible, la Russie d'être responsable de cet empoisonnement. Le 15 mars, le Trésor américain, invoquant cette affaire, a annoncé de nouvelles sanctions contre la Russie.