Burkina : échauffourées en marge de la visite de Macron, le convoi de la délégation caillassé
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Selon plusieurs témoins, le convoi de la délégation qui accompagne Emmanuel Macron au Burkina Faso a été la cible de jets de pierre. Des voitures ont également été détruites près de l'université de Ouagadougou avant l'arrivée du président.
La tournée africaine entamée par Emmanuel Macron le 27 novembre n'est pas de tout repos. A peine arrivé dans le pays, le président français suscite déjà de vives réactions des habitants du Burkina Faso, première étape de son voyage sur le continent. Le 28 novembre, le convoi qui l'accompagne sur place a été caillassé, comme l'attestent plusieurs témoignages partagés sur les réseaux sociaux.
Tous les membres de la délégation vont bien. Petite panique au moment du caillassage. Aucun probleme avec le convoi présidentiel lui-même. Le president avait beaucoup de retard mais continue son programme normalement.
— Hugo Clément (@hugoclement) 28 novembre 2017
Devant l'université de Ouagadougou, où un discours présidentiel est prévu, des voitures ont été détruites. Des étudiants auraient également érigé des barricades en scandant des slogans contre «l'impérialisme et l'anticolonialisme». Sur place, des affrontements ont éclaté entre manifestants et forces l'ordre.
#MacronàOuaga : les jeunes ont barricadé les voies. L'impérialisme, le néocolonialisme à bas, scandent-il pic.twitter.com/u6JOC1TJGW
— Rodrigue Tagnan (@RodrigueTagnan) 28 novembre 2017
Dans la nuit du 27 au 28 novembre, peu de temps après l'arrivée d'Emmanuel Macron à Ouagadougou, une grenade avait été lancée contre des militaires français. Le président a atterri deux heures après l'attaque qui a fait trois blessés dont un grave.
Frayeur après le tweet alarmiste d'un journaliste
Le journaliste Hugo Clément, passé par l'émission Quotidien sur TMC et annoncé prochainement chez Konbini, a dans un premier temps publié un message alarmiste sur Twitter annonçant une attaque sur le convoi accompagnant le président, en précisant : «On ne sait pas où est Macron.»
Les internautes lui ayant signifié l'ambiguïté de son message, il a ensuite supprimé ce tweet et s'est excusé, évoquant un maladresse de sa part.
La formulation de mon tweet était maladroite. Je vous prie de bien vouloir m'en excuser. Il y a bien eu un caillassage du convoi mais la phrase "on ne sait pas où est Macron" était alarmiste et n'avait aucun caractère informatif.
— Hugo Clément (@hugoclement) 28 novembre 2017