«J'ai été jetée dans les escaliers, frappée» : une électrice catalane dénonce la violence policière

«J'ai été jetée dans les escaliers, frappée» : une électrice catalane dénonce la violence policière © Capture d'écran Youtube @RT France
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Violemment trainée dans les escaliers et frappée par des policiers, une jeune femme venue se prononcer sur l'indépendance de la Catalogne s'est confiée à un journal espagnol sur la façon dont elle avait été expulsée d'un bureau de vote.

Madrid avait déclaré le référendum sur l'indépendance de la Catalogne du 1er octobre illégal et n'a pas lésiné sur les moyens pour faire respecter la loi et en empêcher l'organisation.

Les autorités ont en effet procédé à la fermeture 319 bureaux de vote, selon l'exécutif régional catalan, en s'emparant des urnes et en en délogeant parfois les électeurs avec violence, tirant même des balles en caoutchouc près d'une école.

Dans une vidéo filmée à l'Institut Pau Claris de Barcelone, on voit Marta Torrejillas, une jeune femme venue voter, se faire traîner dans les escaliers sans ménagement par un membre de la police nationale.

Auteur: RT France

Alors qu'elle tente de se débattre et crie, le policier lui saisi les deux mains et l'éloigne de force du bureau de vote.

«J'ai été jetée dans les escaliers, j'ai été frappée. J'ai eu les doigts brisés un par un. Au milieu des escaliers, mes vêtements se sont soulevés, l'officier a touché mes seins en riant», a déclaré la jeune femme dans les colonnes de La Vanguardia. Interrogée par la chaîne TV3, Marta Torrejillas est ensuite revenue sur sa version initiale, confiant que ses doigts n'avaient pas été cassés mais qu'elle souffrait d'une capsulite.

Selon le gouvernement régional de Catalogne, le nombre de blessés serait de plus de 890. L'ONU a appelé Madrid à enquêter sur «tous les actes de violence» qui auraient pu être commis le jour du vote. Mais Alfonso Dastis, ministre espagnol des Affaires étrangères, a pour sa part estimé que l'action des forces de l'ordre avait été «proportionnée», alors que le Premier ministre, Mariano Rajoy, a remercié la police pour son travail.

Lire aussi : «La première guerre sur internet du monde a commencé en Catalogne», s'alarme Julian Assange

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