Donald Trump se déclare prêt à «détruire l'ensemble de la Corée du Nord»
Le président américain a menacé, à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU, de «détruire l'ensemble de la Corée du Nord», si elle poursuivait son programme nucléaire. Des propos succédant à une longue escalade verbale américano-nord-coréenne.
«La poursuite effrénée de l'arme nucléaire et de missiles par la Corée du Nord est un danger pour le monde entier», a affirmé Donald Trump le 19 septembre à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies. «Aucune nation sur Terre n'a intérêt à ce que cette bande de criminels acquière l'arme nucléaire», a-t-il poursuivi.
#trump "nous n'aurons pas d'autre solution que de détruire la Corée du Nord, les Etats-Unis sont prêts" #unga#newyorkpic.twitter.com/cFvta2y3Kw
— Mona_RT (@Mona_RTFrance) 19 septembre 2017
«Nous n'aurons pas d'autre solutions que de détruire l'ensemble de la Corée du Nord», a-t-il poursuivi, précisant que les Etats-Unis étaient «prêts et disposés et capable de le faire» tout en espérant «que cela ne [soit] pas nécessaire».
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un est embarqué dans «une mission-suicide», selon le locataire de la Maison Blanche, qui l'a qualifié à nouveau d'«homme-fusée».
#Trump "Je voudrais remercier la #Russie d'avoir voté des sanctions contre la Corée du nord, il faut isoler le régime nord coréen" #ungapic.twitter.com/oYbm46Az3n
— Mona_RT (@Mona_RTFrance) 19 septembre 2017
«Je voudrais remercier la Russie d'avoir voté les sanctions contre la Corée du Nord, il faut isoler le régime nord-coréen», a-t-il par ailleurs tenu à ajouter.
Quelques minutes auparavant, le président américain avait dénoncé le comportement d'«un petit groupe de régimes voyous», qui violerait aujourd'hui «tous les principes sur lesquels sont construites les Nations unies», et dans lequel il place la Corée du Nord.
Mais Pyongyang n'est pas le seul pays dans le viseur de Donald Trump. «Si les nombreuses nations vertueuses ne s'attaquent pas aux rares Etats voyous, nous n'y arriverons pas», a-t-il déclaré, avant de mentionner la Corée du Nord, la Syrie, l'Iran, et le Venezuela.
Juste avant l'arrivée du président américain, l'ambassadeur de Corée du Nord a salué les chefs d'Etat avant de quitter l'Assemblée et laissant un diplomate de second rang assister au discours de Donald Trump.
Ces déclarations viennent alimenter l'escalade militaire et verbale entre les Etats-Unis et la Corée du Nord qui s'est déroulée durant l'été autour du programme nucléaire de Pyongyang.
Lire aussi : A l'ONU, Donald Trump estime que les «Etats voyous» sont une menace pour le monde