Lavrov appelle Obama à abandonner son système anti-missile en Europe suite à l’accord avec l’Iran
Le ministre des Affaires étrangères russes Sergueï Lavrov s'est adressé aux journalistes après une dernière session plénière des négociateurs internationaux sur le nucléaire iranien à Vienne.
«Je voudrais rappeler que le président Obama avait déclaré en avril 2009 à Prague qu’une fois le problème du programme nucléaire iranien sera résolu, le système anti-missile déployé en Europe ne sera plus nécessaire», a déclaré Lavrov aux journalistes lundi à Vienne. «Aujourd’hui, nous avons attiré l’attention de nos collègues américains sur ce sujet et nous attendons leur réaction».
L'accord historique sur le nucléaire iranien en quatre points #IranDeal >> http://t.co/YGsJcx5kIWpic.twitter.com/6hdYIyHok6
— RT France (@RTenfrancais) 14 Juillet 2015
Le chef de la diplomatie a encore salué la conclusion du traité mardi, qui abolira les obstacles à la coopération internationale dans d’autre domaines, y compris le partenariat entre la Russie et l’Iran. «La collaboration ultérieure de Moscou et Téhéran est complétement à l’abri des répercussions extérieures», a estimé Sergueï Lavrov.
Le responsable russe a souligné que l’accord conclu à Vienne est «complétement conforme à l’objectif envisagé par la délégation russe», qui est de «reconnaître le droit de l’Iran à profiter du nucléaire civil sous le contrôle de l’Agence internationale de l’énergie atomique et parallèlement à la levée des sanctions».
Le responsable russe a souligné que l’accord conclu à Vienne est «complétement conforme à l’objectif envisagé par la délégation russe», qui est de «reconnaître le droit de l’Iran à profiter du nucléaire civil sous le contrôle de l’Agence internationale de l’énergie atomique et parallèlement à la levée des sanctions». Il a rappelé qu’il y a deux ans, c’était la Russie qui avait trouvé une sortie à l’impasse, en proposant la mise en œuvre graduelle de mesures de restriction des activités nucléaire de l’Iran contre la levée des sanctions par l’ONU et la communauté internationale.
L’accord, qui inclut cette mesure, va «sans aucun doute contribuer à la stabilisation de la situation sécuritaire dans la région du Proche-Orient», selon Lavrov, qui permettra ainsi de se pencher sur d’autres problèmes de la région, y compris à la convocation de la Conférence sur la zone libre d’armes de destruction massive dans le Proche-Orient.