Depuis Athènes, Emmanuel Macron confirme que la France n'est «pas réformable»
- Avec AFP
Le président français Emmanuel Macron a déclaré le 8 septembre à Athènes qu'il assumait les propos polémiques qu'il avait tenus fin août et selon lesquels la France «n'est pas un pays qui se réforme».
S'exprimant le 8 septembre devant la communauté française à l'école française d'Athènes, Emmanuel Macron s'est référé à ses déclarations du 24 août à Bucarest, qui avaient soulevé de vives réactions sur les réseaux sociaux : «La France n'est pas réformable» et «les Français détestent les réformes».
«Je l'ai souvent dit et je le disais il y a quelques semaines en Roumanie. D'aucuns faisaient semblant de découvrir cette forme de provocation que j'assume. La France n'est pas un pays qui se réforme», a-t-il déclaré au second jour de sa visite d'Etat en Grèce. «Il ne se réforme pas [...] parce qu'on se cabre, on résiste, on contourne. Nous sommes ainsi faits», a-t-il ajouté.
«Les Français détestent les #réformes, il faut leur expliquer» : #Macron incendié après ses propos
— RT France (@RTenfrancais) August 25, 2017
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De toute façon, pour le président français, en France, l'heure n'est plus aux réformes, mais à «une transformation profonde». Et Emmanuel Macron d'invoquer notamment sa politique en matière de droit du travail : «Nous allons le faire sans brutalité, avec calme, avec explication, avec sens.»
«Je serai d'une détermination absolue et je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes. Et je vous demande d'avoir, chaque jour, la même détermination», a conclu le président de la République, s'adressant à ses concitoyens réunis dans le jardin de l'école française.
Le locataire de l'Elysée, actuellement en baisse dans les sondages, devait terminer dans l'après-midi du 8 septembre sa visite en Grèce, où il a plaidé pour une «refondation démocratique» de l'Europe et appelé les groupes français à investir en Grèce pour profiter du retour de la croissance.
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