Que se passerait-il si le Palais de Westminster – où siègent les parlementaires britanniques – faisait l'objet d'une attaque terroriste ? La Chambre des communes serait prise d'assaut en cinq minutes et plus de 100 députés pourraient perdre la vie, révèle le Sunday Telegraph.
La police métropolitaine de Londres a simulé une attaque de Westminster prenant la forme d'un «test de résistance», précise le journal. L'exercice a permis de mettre en lumière les importantes failles de sécurité du bâtiment.
Au cours de la simulation, qui s'est déroulée en pleine nuit, pendant la vacance du Parlement, des officiers de police se sont mis dans la peau de terroristes et ont utilisé un bateau pour rejoindre le Palais de Westminster en traversant la Tamise.
Ce «test de résistance» a été en partie mis sur pied dans le cadre d'une enquête menée par les officiers britanniques après l'attentat terroriste devant le parlement de Westminster il y a cinq mois.
La ville de Londres a été le théâtre de plusieurs attaques depuis le 22 mars. En juin, sept personnes ont été tuées et une cinquantaine blessées lors des attaques survenues sur le London Bridge et dans le quartier de Borough Market. Plus récemment, le 25 août, un homme a attaqué au couteau des policiers aux abords de Buckingham Palace, où réside la reine Elizabeth II.
Armer ou non les policiers ?
Selon le quotidien, il a été décidé que pour améliorer la sécurité du parlement, un garde armé serait posté devant les entrées donnant sur la Tamise. Un choix rappelle la vivacité du débat outre-Manche sur la nécessité ou non d'armer tous les agents de police qui veillent à la protection des lieux touristiques. Les policiers victimes d'une attaque au couteau le 25 août devant Buckingham Palace n'étaient d'ailleurs pas armés.
L'autre mesure visant à améliorer la sécurité autour de Westminster consiste à installer une barrière sur la Tamise afin d'empêcher les bateaux de trop s'approcher du bâtiment.
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