Pourquoi les attentats auraient fait monter en flèche le prix de la kalachnikov en Belgique
Une étude de l'Institut flamand pour la paix portant sur le marché illégal des armes en Belgique, révèle que le prix de l'arme la plus répandue au monde aurait fortement augmenté depuis les attentats terroristes commis en France et en Belgique.
Selon une étude du Vlaams Vredeinstituut (Institut flamand pour la paix), un organe d'avis et de recherche travaillant avec le parlement flamand, le trafic illégal d'armes serait en baisse à Bruxelles depuis les attentats, provoquant ainsi une hausse des prix des armes sur le marché noir.
Trafic d'armes, terrorisme : une centaine d'associations de #Molenbeek pointée du doigt https://t.co/BPuT9Cow27pic.twitter.com/5RwSycN1Ef
— RT France (@RTenfrancais) 21 mars 2017
Plus grande prudence des trafiquants
D'après les chercheurs de l'institut, aujourd'hui, le prix d'une kalachnikov serait de 2 000 à 3 000 euros, contre 1 200 euros il y a encore quelques années, tandis qu'un pistolet Glock vaudrait environ 3 000 euros, contre 1 000 auparavant.
Les trafiquants seraient de plus en plus prudents étant donné les risques qu'ils encourent s'ils s'adonnent à ce genre de trafic et encore plus s'ils sont en contact avec des réseaux terroristes. Cela pourrait être dû aux efforts de la police judiciaire, selon les chercheurs.
La fusil d'assaut AK47 a été inventé en 1947 par Mikhaïl Kalachnikov, un ingénieur et lieutenant-général soviétique, décédé en 2013 à l'âge de 94 ans. Son coût de production très faible, sa robustesse, sa fiabilité et sa grande facilité d'entretien rendent la kalachnikov extrêmement attractive partout dans le monde. Si on la retrouve dans des guérillas ou des conflits impliquant des pays ayant peu de moyens financiers pour équiper leur armée et leurs milices, elle est également souvent utilisée dans le cadre d'attentats terroristes.