Alors qu'ils visent à «délivrer» le monde des frontières économiques, certains accords de libre-échange semblent plus controversés que d'autres.
Une des principales critiques émises à leur égard repose sur le fait que ces traités sont parfois négociés dans le plus grand des secrets.
Aux quatre coins du monde, les acronymes du libre-échange !
Avez-vous déjà entendu parlé du TiSA (aussi connu sous le nom d'ACS : Accord sur le commerce des services) ? Un potentiel accord sur le commerce des services pour lequel 50 «Etats» sont concernés, parmi eux : l'Union européenne, la Suisse ou encore le Canada...
En juillet 2015, Nicolas Roux, des Amis de la Terre, livrait à RT France son point de vue sur le TiSA. En septembre 2016, WikiLeaks publiait des documents secrets concernant les négociations de ce traité.
Le nom du TAFTA (également connu sous l'acronyme TTIP) vous est plus familier ? En effet, le traité de libre-échange transatlantique négocié entre l'UE et les Etats-Unis a été à l'origine de nombreuses vagues de protestation. Il rencontre une opposition particulièrement virulente en Allemagne.
Si l'on vous dit TPP ? En voilà un qui a connu quelques retournements de situation : en février 2016, l'accord de partenariat trans-pacifique est signé entre 12 pays des régions Asie-Pacifique et Amérique. Mais, conformément à une promesse de campagne, Donald Trump signe en janvier 2017 un décret qui désengage son pays de l'accord. Ce devait être la plus grande zone de libre échange du monde.
Passons au CETA... Signé entre l'UE et le Canada, ce traité devrait être appliqué provisoirement dès le 21 septembre.
Voilà qui devrait réjouir les quelques millions de signataires d'une pétition adressée en février 2017 au Parlement européen.
Un dernier pour la route ? Comme évoqué en introduction, le JEFTA est un accord de libre-échange entre l'UE et le Japon, qui devrait lever les droits de douanes sur des produits alimentaires importés des pays de l'UE.