Tillerson : «L'Iran pourrait emprunter le même chemin que la Corée du Nord»
Tandis que la Maison Blanche réévalue sa politique envers l’Iran, le secrétaire d'Etat américain, Rex Tillerson, a accusé Téhéran de se livrer à «d'incessantes et inquiétantes provocations» visant à déstabiliser la région du Proche-Orient.
«Que ce soit des tentatives d’assassinat, le soutien [de l’utilisation] des armes de destruction massive ou le déploiement des milices qui déstabilisent la situation, l’Iran dépense son trésor et son temps à troubler la paix», a déclaré le chef de la diplomatie américaine, Rex Tillerson, devant la presse dans la soirée du 19 avril.
En commentant la décision de la Maison Blanche de réévaluer sa politique envers Téhéran et notamment la pertinence de l’accord sur le nucléaire iranien de juillet 2015, Rex Tillerson a précisé que «si l'on n'y prenait pas garde, l'Iran pouvait potentiellement emprunter le même chemin que la Corée du Nord et emmener le monde entier avec lui».
#Iran : l'administration #Trump réévalue l'accord nucléaire «défaillant»https://t.co/S6pr4SqILPpic.twitter.com/Cqv3c2KHEX
— RT France (@RTenfrancais) 20 avril 2017
«L'Iran demeure l'un des principaux pays qui parraine le terrorisme, qui est responsable de l'intensification de conflits multiples et d’avoir sapé les intérêts des Etats-Unis dans des pays tels que la Syrie, le Yémen, l’Irak et le Liban», a-t-il lâché, ajoutant que Téhéran continuerait, selon lui, de «soutenir les attaques contre Israël».
Le 18 avril, la Maison Blanche a certifié que l'Iran respectait ses engagements aux termes de l'accord négocié par l'ancien président Barack Obama. Cet accord signé en juillet 2015 sous la présidence de Barack Obama est destiné à garantir la nature strictement pacifique du programme nucléaire iranien en échange d'une levée progressive des sanctions internationales. Mais le chef de la diplomatie américaine a estimé que cet accord n'était qu'une façon «d'acheter» le gouvernement iranien et ne faisait que «retarder le développement de son programme nucléaire».
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