Huit personnes arrêtées à Saint-Pétersbourg et Moscou en lien avec l'attentat du métro

Huit personnes arrêtées à Saint-Pétersbourg et Moscou en lien avec l'attentat du métro Source: Sputnik
La présence policière a été renforcée depuis l'attentat de Saint-Pétersbourg
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Dans le cadre de l'enquête sur l'attentat de Saint-Pétersbourg du 3 avril, huit individus ont été arrêtés par la police russe dans deux villes du pays.

Huit personnes ont été arrêtées le 6 avril à Moscou et Saint-Pétersbourg, où des milliers de Russes ont rendu hommage aux victimes de l'attentat ayant fait le 3 avril 13 morts dans l'ancienne capitale impériale.

Six personnes ont été arrêtées à Saint-Pétersbourg et deux à Moscou pour leur implication dans l'attentat du métro de Saint-Pétersbourg, a annoncé le Comité d'enquête russe dans un communiqué. 

Ces arrestations, les premières depuis l'attentat, ont permis la saisie à leurs domiciles d'un «engin explosif identique à celui découvert à la station Plochtchad Vosstaniïa du métro de Saint-Pétersbourg» qui avait été désamorcé à temps, ainsi que des armes à feu et des munitions, selon la même source.

Les huit personnes nommées dans le communiqué portent des prénoms et noms venant d'Asie centrale. L'auteur présumé de l'attentat suicide, Akbarjon Djalilov, était né Kirghizstan.

Le matin du 6 avril, le FSB avait déclaré avoir trouvé un engin explosif artisanal dans un immeuble de l'est de Saint-Pétersbourg, sans donner plus de détails, et mené des perquisitions au domicile de ressortissants de pays d'Asie centrale qui étaient en contact avec Akbarjon Djalilov.

Âgé de 22 ans et né dans la région d'Och, au sud du Kirghizstan, une zone connue pour avoir fourni d'importants contingents au groupe Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak, Akbarjon Djalilov, mort dans l'attentat, vivait depuis 2011 en Russie.

Ses motivations demeurent inconnues mais le Comité d'enquête a indiqué mercredi examiner ses éventuels liens avec l'EI, qui n'a pas revendiqué cette attaque.

L'EI a pourtant revendiqué le 6 avril le meurtre de deux policiers dans le sud de la Russie, mardi, pour lequel quatre suspects ont été tués par les forces de l'ordre dans la nuit du 5 au 6 avril.

Le 5 avril, les forces de l'ordre avaient arrêté à Saint-Pétersbourg sept ressortissants de pays d'Asie centrale soupçonnés d'être des recruteurs de terroristes. Ces interpellations n'étaient pas liées «pour le moment» à Akbarjon Djalilov, avaient-elles affirmé.

La Russie commémore les victimes de l'attentat

Environ dix mille personnes se sont réunies dans le centre de Moscou pour déposer des fleurs en hommage aux victimes.

A Saint-Pétersbourg, plusieurs milliers de personnes se sont aussi rassemblées devant la station de métro où la rame visée par l'attentat s'était arrêtée après l'explosion de la bombe.

Dans la foule, Valentina Zlobina, 48 ans, a dit être venue pour «rendre hommage aux victimes et montrer que nous n'avons pas peur, nous sommes encore plus unis face à ce malheur».

«On dirait que la guerre est déclarée», a estimé de son côté Evgueni Guerassimov, cinéaste et député de Saint-Pétersbourg. «Mais ils ne nous font pas peur».

Le premier enterrement d'une des victimes de l'attentat, Irina Mediantseva, 50 ans, créatrice de poupées artisanales et mère de deux enfants, a eu lieu jeudi dans le village de Sverdlov, près de Saint-Pétersbourg.

Sa fille de 30 ans, qui se trouvait avec elle pendant l'explosion, a été blessée.

Parmi les victimes figurent plusieurs jeunes comme l'étudiant Maxime Arychev, 20 ans, originaire du Kazakhstan. Onze minutes avant l'attentat dans le métro, il avait appelé ses parents pour leur dire qu'il rentrait chez lui après les cours. Il est mort sur le coup.

Dilbara Alieva, 21 ans, d'origine azerbaïdjanaise et étudiante de 3e année en psychologie, a elle succombé à ses blessures à l'hôpital dans la nuit suivant l'attentat.

Ksenia Malioukova, étudiante en obstétrique de 18 ans qui allait retrouver son petit ami, a également péri dans l'attentat tout comme Denis Petrov, 25 ans et champion de kickboxing.

L'attentat du 3 avril est un «défi lancé à tous les Russes, y compris au président» Vladimir Poutine, a estimé le Kremlin alors que les autorités russes ont multiplié et renforcé les mesures de sécurité dans le métro.

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