Le renseignement américain ne voit pas de preuve de collusion entre l'entourage de Trump et Moscou
- Avec AFP
Il n'y a aucune «preuve de collusion» entre l'entourage de Donald Trump et la Russie pour tenter d'influencer l'élection américaine en faveur du président, a affirmé le président de la Commission du renseignement américaine, Devin Nunes.
Le président de la Commission du renseignement de la Chambre des représentants américaine, Devin Nunes, a déclaré n'avoir constaté aucune «preuve de collusion» entre l'entourage de Donald Trump et la Russie, qui aurait pu tenter d'influencer l'élection américaine en faveur du président républicain.
Cette déclaration a été faite sur Fox News à la veille d'une importante audition, devant sa commission, du chef du FBI et du patron de l'agence de collecte de renseignement électronique pour tenter de faire la lumière sur les interférence russes dans l'élection présidentielle. En janvier, les services américains avaient affirmé que ces interférences avaient pour but de favoriser l'élection de Donald Trump mais le président les avait niées maintes fois.
Moscou exhorte Washington à expliquer les activités illicites de la CIA révélées par WikiLeaks https://t.co/Z1qOHaO3kmpic.twitter.com/o0JvgzXR8S
— RT France (@RTenfrancais) 11 mars 2017
Devin Nunes a également accusé certains membres de la communauté du renseignement et de la police fédérale de laisser fuiter des informations pour «nuire à l'administration Trump». «Cela me semble très clair. C'est très clair que c'est ça qui se passe», a-t-il déclaré.
C'est grâce à des fuites de ces services dans la presse que l'on a su que le conseiller pour la sécurité nationale de Donald Trump Michael Flynn aurait menti – y compris au vice-président – sur des conversations avec l'ambassadeur de Russie à Washington avant l'investiture. Michael Flynn a été forcé de démissionner dans la foulée après seulement une quinzaine de jours à la Maison Blanche. Un épisode très embarrassant pour le président, qui avait dénoncé violemment les fuites et sévèrement critiqué les services de renseignement.