Donald Tusk : il n’y a pas de preuves de la présence de combattants européens en Ukraine

Donald Tusk : il n’y a pas de preuves de la présence de combattants européens en Ukraine© THIERRY CHARLIER / AFP Source: AFP
Donald Tusk, président du Conseil européen
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L’idée que des Européens combattent en Ukraine se rapproche davantage de la propagande que de la réalité selon le le président du Conseil européen. La présence de Croatiens du côté des forces de Kiev avait été confirmée plus tôt par Zagreb.

La présence d’Européens dans les rangs des parties au conflit, d'après Donald Tusk, n’est pas le grand problème du moment alors que la bonne volonté de la Russie serait le facteur essentiel de succès de l’accord de Minsk. Le haut responsable européen, qui s’est exprimé lors d’une conférence de presse suivie par RIA Novosti à la fin du sommet européen du 12 février, a tenu cependant à parler en son propre nom.

«Nous n’avons pas de preuve que des citoyens européens soient engagés dans des combats à l’est de l’Ukraine. Ce n’est que mon estimation et mon intuition, mais je pense que ces allégations relèvent davantage de la propagande que des faits», a dit Tusk. «En tout cas, ce n’est pas un problème de première importance à l’heure actuelle…»

Plus tôt cette semaine, le chef de la diplomatie croatienne avait reconnu la présence de volontaires en provenance de son pays dans les combats en Ukraine.

«Selon les informations dont je dispose, il y a des combattants croates qui ont rejoint l’armée ukrainienne», le ministre croate des Affaires étrangères Vesna Pusić avait dit aux médias à Zagreb mercredi.

Le ministère croate des Affaires étrangères a demandé aux Croatiens qui participent au conflit ukrainien de retourner au pays et ne pas compromettre la mise en œuvre du cessez-le-feu atteint à Minsk.

«Nous pensons que tous les volontaires étrangers, y compris ceux de Croatie, doivent retourner dans leurs pays pour que l’accord d’aujourd’hui donne des résultats le plus vite possible», lit-on dans une déclaration officielle du ministère.

Le ministre a indiqué qu’il possédait des informations sur huit Croates impliqués dans des activités militaires en Ukraine et a insisté sur le fait qu’aucun d’eux n’avait de liens avec les institutions gouvernementales.

Le ministère des Affaires étrangères russe a vivement réagi : «Moscou est inquiète et surprise que […] Vesna Pusić ait confirmé dans une déclaration de presse que des guerriers croatiens combattent dans l’armée ukrainienne». Moscou a ajouté qu’il était particulièrement remarquable que, pendant ce temps, on continue à accuser la Russie de déployer des soldats en Ukraine.

Selon des sources en ligne, les Croates en question ont rejoint le bataillon de volontaires Azov, une unité composée de néo-nazis notoires.

Selon le ministère russe des Affaires étrangères, «la participation de mercenaires et notamment de Croatiens aux hostilités internes à l’Ukraine est inacceptable étant donné qu’elle ne fait qu’aggraver le conflit».

Des volontaires européens ont été remarqués par les médias dans les rangs des deux forces en guerre sur le territoire ukrainien.

 

La pression est toujours sur la Russie

 

Malgré la contribution éninemment active de la Russie à la formation du nouvel accord de paix à Minsk entre Kiev et les forces antigouvernementales, les responsables européens restent fortement suspicieux des intentions de Moscou.

«Nous approuvonsle document avec précaution. Les mots sur le papier doivent se traduire en faits réels. Le cessez-le feu doit être respecté, nous devons voir une vraie désescalade du conflit», a dit Tusk en conférence de presse.

«J’espère que notre pression peut encourager Moscou à mettre en œuvre le deuxième accord de Minsk», a ajouté l’ancien ministre polonais avant de promettre des représailles au Kremlin si l’accord n’est pas appliqué comme il se doit.

«Si cela n’advient pas, nous n’hésiterons pas à prendre les mesures nécessaires», a-t-il déclaré.

«Notre foi en la bonne volonté du président Poutine est limitée. C’est pourquoi nous devons rester disposés à adopter des sanctions», a-t-il menacé.

Tusk a noté que les dirigeants des Etats membres de l’UE n’ont envisagé ni la possibilité d’enrichir l’arsenal des sanctions antirusses, ni celle de lever certaines sanctions adoptées plus tôt.

«Nous n’avons pas discuté de nouvelles sanctions, mais nous n’avons pas décidé non plus de les remettre à plus tard», a prévenu Tusk.

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