Forum économique de Saint-Pétersbourg : des paroles et des hommes

Le Forum économique de Saint-Pétersbourg a réuni un grand nombre d’hommes politique et d’hommes d’affaires qui ont eu beaucoup de discussions à propos de sujets différents. RT a réuni les citations les plus brillantes apparues lors de ce forum.
François Fillon, l’ex-Premier ministre français
- «Les Etats-Unis essaient souvent d’agir comme une force de police, mais souvent de façon maladroite», a critiqué l’homme politique la volonté des Américains d’imposer leur politique partout dans le monde.
#SPIEF2015 : François #Fillon accuse les USA de faire la police dans le monde http://t.co/kTWBKy4SDipic.twitter.com/hEjeFo0Rap
— RT France (@RTenfrancais) 19 Juin 2015
- «De Gaule a parlé avec Staline. Pourquoi l’Europe ne veut pas parler à la Russie aujourd’hui?», a-t-il dit, en faisant référence aux relations difficiles entre l’Union européenne et la Russie à cause du conflit en Ukraine.
Alexis Tsipras, le Premier ministre grec
- «L’Europe s’est longtemps contemplé le nombril… Mais le centre économique de la planète s’est déplacé», a prononcé Alexis Tsipraslors de son intervention au Forum en soulignant que le monde est devenu multipolaire et que l’Europe a cessé d’être le centre économique de la planète.
- «Nous sommes au centre de la tempête, mais les Grecs sont un peuple maritime et n’en ont pas peur» - ce sont les mots du dirigeant grec au moment où il parlait de la crise économique dans son pays.
La Grèce est au centre d'un orage mais on vit près de la mer. Nous n'avons pas peur - #Tsiprashttp://t.co/ECvNgERPoQpic.twitter.com/WXgPd6nvzL
— RT France (@RTenfrancais) 19 Juin 2015
- «La crise grecque n’est pas le problème de la Grèce, mais celui de l’Europe». Alexis Tsipras a estimé que le problème essentiel des relations économiques entre la Grèce et l’UE se cache dans la structure de la zone euro.
- «Ce cercle vicieux doit être rompu le plus vite possible», a-t-il pointé à propos des sanctions antirusses.
Sergueï Narychkine, le président de la Douma russe
- Le président du parlement russe a fourni ses commentaires sur le gel des actifs russes en Belgique, en France et en Autriche en comparant ces actions à des actes presque barbares : «Maintenant ces brigands sont décemment vêtus, souvent bien éduqués, mais du point de vue moral ils sont les mêmes bandits qu’au Moyen-âge».
- «Le fait que ce Forum a réuni beaucoup de représentants du monde des affaires occidental fait dire qu’il y a une prise de conscience de la classe politique des Etats-Unis et de l’UE en ce qui concerne l’arrêt de cette folie», a-t-il dit à propos des sanctions occidentales.
Heinz Hermann Thiele, PDG du groupe Knorr-Bremse :
- «Je ne suis pas le seul en Allemagne qui le pense et je soutiens les déclarations du président Poutine : il faut mettre fin aux sanctions», a-t-il dit en précisant que les sanctions ont fait beaucoup de mal à l’Europe et à l’Allemagne en particulier.
Heinz Hermann Thiele, Owner, Chairman of the Supervisory Board, Knorr-Bremse AG on ending sanctions. #SPIEF2015pic.twitter.com/ylZOD3gmWs
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Patrick Poyanné, le PDG de Total
- «Les sanctions ne sont pas le chemin de la diplomatie», a souligné le businessman français en espérant que les sanctions contre la Russie ne dureront pas autant que celles contre Cuba ou l’Iran.
- «Les vrais partenariats ne se manifestent que dans les périodes difficiles», a mis en relief le patron de Total, après avoir signé un accord avec le géant pétrolier russe Rosneft malgré les relations tendues entre la Russie et l’Occident.
Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères
- «Il faut travailler au lieu de trop réfléchir sur la poursuite des négociations», a dit le chef de la diplomatie russe en répondant à de nombreuses questions des journalistes concernant le déroulement des négociations sur le programme nucléaire de l’Iran.
Vladimir Poutine, le président russe
- «Ce n’est pas du dialogue. C’est un ultimatum, et on ne peut pas parler à la Russie dans la langue des ultimatums», a répondu Vladimir Poutine à la question du modérateur du forum Charles Rose qui voulait savoir en quoi consiste le problème dans les relations entre la Russie et l’Occident.
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- «J’entends toujours que la Russie veut qu’on la respecte. Et vous ne le voulez pas ? Qui ne le veut pas ? Comme si la Russie demande une exclusivité, qu’on la respecte […]. Qui accepterait qu’on lui crache dessus ?», a poursuivi Vladimir Poutine dans sa réponse. Et vraiment, qui voudrait être humilié ?
- Beaucoup d’hommes politiques occidentaux disent que la Russie se trouve dans une grave crise économique. Cependant, le président russe a dissipé ces allégations : «On pensait que la Russie allait entrer dans une profonde crise. Cela n’est pas arrivé».
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- «Laissez-nous décider nous-mêmes de nos besoins en nous basant sur notre culture et notre mentalité», a revendiqué le leader russe, en se référant à la volonté de l’Occident de faire accepter ses standards et ses décisions à la Russie.
- «Mais maintenant permettez-moi de dire ce qui nous réunit, il y a de telles choses», a-t-il dit à propos des relations difficiles avec les Etats-Unis.