Poutine annonce que la Russie ne soutiendra pas d'éventuelles sanctions de l'ONU contre la Syrie
Un texte de résolution proposé à l'ONU par la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis entend interdire toute livraison d'hélicoptères à l'armée syrienne. Moscou dénonce le risque que ferait planer une telle mesure sur les pourparlers de paix.
Ce jeudi 28 février, le président russe Vladimir Poutine a qualifié d'«inapproprié» le projet de résolution suggérant au Conseil de sécurité de l'ONU d'imposer des sanctions au gouvernement syrien en réaction à l'utilisation présumée d'armes chimiques par ce dernier.
Le 24 février, Moscou avait d'ailleurs d'ores et déjà annoncé avoir l'intention d'opposer son veto à ce projet de résolution proposé par la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis.
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— RT France (@RTenfrancais) 23 février 2017
«Je crois que ce projet est totalement inapproprié», a déclaré Vladimir Poutine, qui s'exprimait à l'occasion d'une conférence de presse organisée à Bishkek, au Kirghizstan, après une rencontre avec son homologue kirghize, Almazbek Atambayev. «Cela ruinerait toute confiance dans le processus de négociation en cours», a poursuivi le président russe, précisant que la Russie ne soutiendrait «aucune sanction nouvelle contre le gouvernement syrien».
Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se prononcer le 28 février sur ce projet de résolution qui propose, dans les faits, d'interdire de livrer des hélicoptères au gouvernement syrien, ainsi que l'inscription sur une liste noire des hauts responsables de l'armée syrienne.
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