Donald Trump envisagerait de faire sortir les Etats-Unis du Conseil des droits de l'homme de l'ONU
L'institution est jugée partiale, notamment dans ses positions envers Israël, et accusée de fermer les yeux sur les pratiques de certains de ses membres, tels l'Arabie saoudite ou la Chine. Les Etats-Unis n'en sont membres que depuis 2009.
Selon le site Politico, Donald Trump envisagerait de faire sortir les Etats-Unis du Conseil des droits de l'homme des Nations unies. L'entourage du président américain reprocherait à l'institution d'agir de manière partiale contre l'Etat israélien, mais également de fermer les yeux sur les exactions commises par la Chine et l'Arabie saoudite.
Ex-conseiller de #Trump : «La #CIA est comme une passoire, il faut enquêter sur les partisans d'#Obama» https://t.co/wSbQ0wSBeipic.twitter.com/aUI2b1veTJ
— RT France (@RTenfrancais) 23 février 2017
Les Etats-Unis ne se retireraient pas dans l'immédiat – du moins pas avant la prochaine réunion du Conseil qui doit avoir lieu le 27 février. Mais le sujet aurait d'ores et déjà été abordé au cours de différentes réunions à la Maison-Blanche, comme le rapporte un ancien membre de la diplomatie américaine. «La question de l'utilité générale d'une telle institution et de la pertinence d'un maintien des Etats-Unis en son sein a été soulevée», affirme-t-il.
Lors d'une rencontre avec des membres du département d'Etat, le secrétaire d'Etat Rex Tillerson avait déjà fait part du scepticisme de son administration à l'égard de l'orientation politique présumée du Conseil, pourtant supposé neutre.
Lors de la création du Conseil des droits de l'homme des Nations unies en 2006, en remplacement de la Commission des droits de l'Homme jugée inefficace, George W. Bush avait refusé que les Etats-Unis y siègent. Barack Obama avait finalement décidé de rejoindre l'organisation en 2009.
Le Conseil des droits de l'homme des Nations unies est régulièrement accusé de se servir du prétexte de la lutte contre les violations des droits fondamentaux pour mettre en oeuvre une politique orientée. Si la Russie en a été exclue en 2016 à cause de son intervention dans le conflit syrien, la présence de la Chine, de l'Arabie Saoudite ou du Qatar, pays pourtant régulièrement accusés de violer les droits de l'Homme, suscite de vives critiques de la part de plusieurs associations.