Echec des pourparlers entre Washington et Pyongyang après un refus de visa du Département d'Etat

Echec des pourparlers entre Washington et Pyongyang après un refus de visa du Département d'Etat© Reuters Source: Reuters
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Les premières discussions prévues entre Washington et Pyongyang depuis des années auraient été annulées après que le Département d'Etat américain a refusé l'entrée à un diplomate nord-coréen de haut niveau.

Des entretiens bilatéraux entre les anciens responsables américains et le directeur général du Bureau des affaires américaines du ministère des Affaires étrangères de la Corée du Nord, Choe Son Hui, étaient censés se dérouler du 1er au 2 mars à New York, mais le responsable nord-coréen s'est vu refuser son visa, comme l'indique le Wall Street Journal.

Le quotidien américain indique que le dernier test de missile balistique de Pyongyang, ainsi que l'assassinat de Kim Jong-nam, le demi-frère du dirigeant nord-coréen Jim Jong-un, ont vraisemblablement pu jouer un rôle dans ce refus de visa.

Lire aussi : Assassinat de Kim Jong-Nam : un Nord-Coréen arrêté

Le Département d'Etat américain a quant à lui refusé de commenter la raison pour laquelle le visa du responsable nord-coréen a été refusé.

Si elle avait venu à avoir lieu, la réunion entre Washington et Pyongyang aurait été la première aux Etats-Unis depuis 2011 et aurait rassemblé plusieurs hauts responsables des deux pays.

Choe Son-hui en aurait été. Diplomate de carrière, il avait servi d'assistant et d'interprète lors des pourparlers à six sur le programme d'armement nucléaire de la Corée du Nord et d'autres réunions de haut niveau, notamment avec l'ancien président américain Bill Clinton à Pyongyang en 2009.

Les Américains auraient été représentés par Robert Gallucci, le principal négociateur américain lors de la crise de 1994 sur le programme nucléaire de la Corée du Nord, et Victor Cha, qui était le directeur du Conseil national de sécurité pour les affaires asiatiques sous l'administration George W. Bush. La réunion de New York elle-même avait été organisée à la base par Donald Zagoria, un consultant sur les affaires asiatiques de l'administration du président Jimmy Carter.

Bien que peu de choses aient fuité des sujets qui auraient pu y être abordés, il est vraisemblable que cette rencontre aurait tenté d'explorer les perspectives possibles pour de futurs pourparlers officiels. Depuis l'élection de Donald Trump à la présidence, Pyongyang n'a proféré aucune menace à l'encontre des Etats-Unis, ce qu'il faisait régulièrement durant les deux mandats de Barack Obama.

Dans son interview à Reuters du 23 février, Donald Trump n'a pas complètement exclu la possibilité d'une rencontre avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un à l'avenir, même si l'occasion pourrait déjà avoir été perdue. «C'est trop tard. Nous sommes très en colère par rapport à ce qu'il [Kim Jong-un] fait et, honnêtement, cela aurait dû être pris en charge par l'administration Obama durant son mandat», a-t-il déclaré.

Les tensions entre Washington et Pyongyang ont repris dans le courant du mois de février en raison d'un certain nombre d'événements dans l'Extrême-Orient asiatique.

Le Japon, notamment, discute actuellement du déploiement de systèmes américains de défense antimissile THAAD et Aegis Ashore, que Pyongyang considère comme une manifestation «hostile» de la part de Washington.

Dans le même temps, Pyongyang a été accusé de miner la sécurité régionale en testant récemment son missile balistique de portée intermédiaire, qui est capable d'atteindre des bases militaires américaines en Corée du Sud et au Japon. Les Etats-Unis ont également attribué à Pyongyang l'assassinat de Kim Jong-nam en Malaisie, qui aurait été perpétré à l'aide d'un agent neurotoxique. Les résultats officiels de l'enquête malaisienne n'ont cependant pas encore été publiés.

Jusqu'en 2008, la Corée du Nord figurait sur la liste noire du département d'Etat américain parmi les «soutiens du terrorisme», avec l'Iran, la Syrie, ainsi que d'autres pays. Cela impliquait l'interdiction des exportations et ventes d'armes, ainsi que de toute aide économique ou transaction financière vers le pays en question.

Lire aussi : Washington demande à Pékin d'aider à «modérer» la Corée du Nord

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