Une pétition appelle à bannir George Soros des Etats-Unis
En finançant de nombreux groupes d'activistes aux Etats-Unis, le sulfureux milliardaire cherche à déstabiliser le pays et à le noyer sous l'immigration pour un «objectif mondialiste», selon les signataires de la pétition.
Nul n'est prophète en son pays, ni dans son pays d'adoption, doit se dire le milliardaire américain d'origine hongroise George Soros, qu'une pétition sur le site internet change.org appelle à bannir des Etats-Unis.
Et les raisons listées sont légions. Il lui est reproché, entre autres, sa proximité financière avec les «hommes politiques corrompus», qu'il «manipule et influence» à loisir. Les rédacteurs de la pétition s'inquiètent aussi qu'il possède, à travers ses liens avec l'entreprise Smartmatic, des machines à voter dans seize états américains.
Ce document fiscal pourrait révéler comment #Soros a financé les violences anti-#Trump à #Berkeley
— RT France (@RTenfrancais) 6 février 2017
EN SAVOIR + https://t.co/D45vKJ523zpic.twitter.com/tfNJPhktE2
Mais ce sont surtout ses liens avec différentes organisations qui planifient des manifestations sur le sol américain qui sont pointés du doigt. Le philanthrope se fait en effet un devoir de financer des groupes aussi divers que Black Lives Matter, des associations de la Women's March, ou encore des groupes responsables des récentes violences sur le campus de Berkeley.
"Les manifestants anti-#Trump sont violents, hystériques et payés par #Soros" >>>> #ANALYSEhttps://t.co/0ml7tSaNULpic.twitter.com/ul1DR0546U
— RT France (@RTenfrancais) 1 février 2017
Enfin, l'omnipotent homme d'affaires est accusé par près de 10 000 signataires de déstabiliser le pays, de le mener à la faillite économique et de vouloir le noyer sous l'immigration pour un «objectif mondialiste» : l'établissement d'un Nouvel ordre mondial.
Pour sa défense, le milliardaire explique qu'il souhaite promouvoir le développement de sociétés démocratiques et ouvertes, notamment grâce à l'Open Society Institute qu'il a fondé en 1993, devenu Open Society Foundation en 2010.