Bachar el-Assad a «la certitude» que des terroristes se cachent parmi les réfugiés
Dans une interview donnée à Yahoo News et qui sera diffusée le 10 février, le président syrien est revenu sur la question des djihadistes infiltrés au sein des migrants qui rejoignent l’Occident. Il s’est montré catégorique : cela serait bien réel.
«Vous pouvez le trouver sur internet. Vous avez des photos, dans certains cas bien évidemment, où vous pouvez voir ces terroristes en Syrie tenir des mitrailleuses ou tuer des gens avant de les retrouver en tant que réfugiés "pacifiques" en Europe ou plus largement en Occident.» Ces mots sont ceux du président syrien Bachar el-Assad. Dans une interview accordé à Yahoo News et filmée par son service de presse, il a donné, à nouveau, son opinion sur la probabilité que des terroristes se cachent parmi la vague ininterrompue de réfugiés qui rejoignent l’Occident et plus particulièrement l’Europe depuis des mois.
EXCLUSIVE: Syria President Assad tells @isikoff that he believes some refugees are "definitely" terrorists. https://t.co/xtpOZ5JSxdpic.twitter.com/qpsFzqdyhM
— Yahoo News (@YahooNews) 9 février 2017
Bachar el-Assad ne veut pas juger le décret de Trump sur l’immigration
Répondant à la question de savoir «combien» étaient ces terroristes infiltrés, le chef de l’Etat syrien a répondu que «personne» n’était en mesure de donner un nombre fiable. Selon lui, ce n’est pas leur quantité mais leur motivation à passer à l’acte qui compte. Il a notamment cité l’exemple du 11 Septembre rappelant que seulement «une quinzaine» de terroristes avaient suffi à créer un incommensurable chaos à New-York.
#Daesh propose aux recrues potentielles de l'argent et une entrée sécurisée en #Europehttps://t.co/b2N3jVkOJBpic.twitter.com/olBFmlrhJ1
— RT France (@RTenfrancais) 6 février 2017
Interrogé sur la légitimité du très contesté décret sur l’immigration signé par Donald Trump et qui prévoit notamment la suspension pour une durée indéterminée de l’accueil des réfugiés syriens, Bachar el-Assad n’a pas souhaité faire d’ingérence. «Je ne suis pas américain pour justifier quoi que ce soit. C’est au peuple américain qu’il appartient de dire si cette décision est dans l’intérêt ou non des Etats-Unis», a-t-il souligné.
«En tant que président, mon devoir est de faire en sorte que ces citoyens reviennent dans leur pays et non de les aider à immigrer. C’est mon devoir naturel selon la Constitution», a affirmé le président syrien.