Barack Obama envisagerait de réduire la peine de prison de Chelsea Manning
Avant de quitter la Maison Blanche, Barack Obama pourrait commuer la peine de la lanceuse d'alerte Chelsea Manning selon une source du ministère de la Justice. Elle est incarcérée depuis six ans et a été condamnée à 35 ans de prison.
Barack Obama aurait mis Chelsea Manning, l'ancienne analyste de l'armée américaine condamnée à 35 ans de prison pour avoir divulgué des informations classifiées, en haut de sa liste pour une éventuelle commutation de peine, a indiqué une source du ministère de la Justice à la chaîne de télévision américaine NBC News.
Une décision pourrait être prise le 18 janvier pour l'ancien soldat, qui a tenté de se suicider deux fois au cours de l'année écoulée. Elle avait fait appel en novembre à la clémence du président : «J'ai passé presque toute ma vie adulte soit sans abri, dans l'armée ou en prison. Je n'ai pas encore eu la chance de vivre ma vie.»
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Une demande appuyée par Edward Snowden sur le réseau social Twitter : «Monsieur le président, si vous n'accordez qu'un seul acte de clémence à votre sortie de la Maison Blanche, je vous en prie libérez Chelsea Manning. Vous seul pouvez lui sauver la vie.»
Mr. President, if you grant only one act of clemency as you exit the White House, please: free Chelsea Manning. You alone can save her life.
— Edward Snowden (@Snowden) 11 janvier 2017
Selon la Constitution américaine, Barack Obama peut jusqu'au dernier jour de sa présidence, le 20 janvier, réduire la sentence de la lanceuse d'alerte. C'est probablement sa dernière chance d'être libérée, le futur président Donald Trump ayant affirmé à de nombreuses reprises durant sa campagne qu'il n'avait pas l'intention de gracier les lanceurs d'alertes.
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