Le nouveau chef de l’ONU s'attaque aux abus sexuels commis par les forces onusiennes
Alors que les forces de maintien de la paix de l’organisation internationale sont régulièrement accusées d'agressions sexuelles, Antonio Guterres, qui a succédé le 1er janvier à Ban Ki-moon, a nommé un groupe de travail pour s'attaquer au problème.
Le porte-parole des Nations unies Stéphane Dujarric a fait savoir à l'agence de presse AFP que l’ONU développait actuellement une «stratégie pour arriver à des améliorations visibles et mesurables dans l’approche de l’organisation pour empêcher et répondre aux abus et à l’exploitation sexuelle».
Arrivé au poste de Secrétaire général de l'organisation le 1er janvier 2017, Antonio Guterres a ajouté qu’il avait formé un groupe de travail, composé de neuf Etats membres, afin de mettre en place un plan pour combattre les cas d’abus sexuels imputés aux forces onusiennes de maintien de la paix.
#BanKimoon choqué par des allégations d'abus sexuels par des soldats français en #Afriquehttps://t.co/ACchPpEphVpic.twitter.com/dqkCxlYJU5
— RT France (@RTenfrancais) 31 mars 2016
En 2016, dans son rapport annuel, l’ancien chef des Nations unies Ban Ki-moon avait répertorié 69 plaintes pour abus et exploitations sexuelles, visant des soldats onusiens de 21 pays différents.
D'après les règles de l'organisation, les pays d'origine des soldats accusés sont chargés de mener les poursuites judiciaires, mais des groupes de défense des droits de l'homme accusent les Etats de ne pas agir, ou de proposer des sanctions trop légères.