Les ambassadeurs nommés par Obama n'auront aucun délai pour quitter leur poste à l'arrivée de Trump
L'équipe de Donald Trump a prévenu les ambassadeurs mis en place par Barack Obama qu'ils devraient quitter leur poste le jour de l'investiture, a indiqué l'ambassadeur américain en Nouvelle-Zélande. Le républicain souhaite avoir les mains libres.
«Je partirai le 20 janvier», a indiqué Mark Gilbert, ambassadeur américain en Nouvelle-Zélande, à l'agence Reuters.
L'ordre de quitter leur fonction n'autorise «aucune exception», ont appris les diplomates américains en représentation à l'étranger le 23 décembre dernier.
Breaking with decades of precedent, #Trump’s edict will leave the U.S. without Senate-confirmed envoys for months.https://t.co/hTZZKhM4Bopic.twitter.com/bzid0m641W
— Julia Davis (@JuliaDavisNews) 6 janvier 2017
Mark Gilbert confirme ainsi une information du New York Times, qui indiquait notamment que les précédentes administrations américaines accordaient généralement un délai supplémentaire à quelques diplomates, qui avaient des enfants à l'école par exemple, de rester en place le temps de prendre leurs dispositions.
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Le New York Times indique que ces ambassadeurs sont aujourd'hui sujets à de nombreuses difficultés, telles que pour obtenir un visa, ou un logement.
Donald Trump has ruined the personal lives of US diplomats https://t.co/Ad3W6RdLD5pic.twitter.com/fxMp7zobEK
— max slater-robins (@maxslaterrobins) 6 janvier 2017
Donald Trump aurait à cœur de se débarrasser de toutes les personnes nommées par son prédécesseur afin de pouvoir mener une politique intérieure et internationale en réelle rupture avec celle opérée par les démocrates ces huit dernières années, a indiqué le New York Times.
#Guantanamo : #DonaldTrump ne veut pas entendre parler de transferts de détenus https://t.co/0PdMn0LMDQpic.twitter.com/wSYva8OfxJ
— RT France (@RTenfrancais) January 3, 2017
Un membre de l'équipe de transition de Donald Trump a indiqué au journal qu'il n'y avait pas de scandale dans cette initiative, qu'il a expliquée comme une simple mesure afin de s'assurer que les ambassadeurs nommés par Barack Obama quittent leur poste à temps, comme les conseillers politiques à la Maison Blanche.