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Wikileaks offre 20 000 dollars pour toute preuve attestant de la destruction de documents par Obama

Wikileaks a promis une récompense pour tout renseignement relatif à la destruction de documents par la Maison Blanche, qui serait susceptible de vouloir faire disparaître des dossiers fâcheux avant le départ du président américain Barack Obama.

«Avis aux administrateurs informatiques : ne laissez pas la Maison Blanche détruire à nouveau l'histoire des Etats-Unis ! Copiez [les documents] maintenant, et envoyez [les] à WikiLeaks !», a annoncé sur Twitter l'organisation spécialisée dans les révélations de documents secrets.

En pièce-jointe du tweet se trouvait une capture d'écran d'un courriel envoyé en 2009 par le vice-conseiller en chef de l'administration Obama Daniel Meltzer à James Messina, alors chef de cabinet de la Maison Blanche. Le courriel mentionne notamment la «perte» de deux téraoctets de données concernant l'administration de Bill Clinton.

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«Nous offrons une récompense de 20 000 dollars pour toute information permettant l'arrestation ou la mise à l'index de tout agent de l'administration Obama ayant détruit des dossiers importants», poursuit le site.

WikiLeaks avait également publié juste avant la convention démocrate en juillet quelque 50 000 emails internes au parti issus de la boîte mail de John Podesta (chargé de campagne de la candidate démocrate), révélant un favoritisme présumé de ses responsables en faveur d'Hillary Clinton pendant les primaires, ce qui avait poussé la présidente du comité national du parti démocrate à la démission.

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Les Etats-Unis ont alors accusé la Russie d'avoir piraté la boîte mail de John Podesta, et d'avoir diffusé les courriels afin d'influencer les élections américaines. Des accusations démenties aussi bien par Moscou que par Wikileaks. 

Julian Assange, 45 ans, est réfugié à l'ambassade équatorienne de Londres depuis juin 2012 pour éviter d'être extradé en Suède, où il est sous le coup d'un mandat d'arrêt dans le cadre d'une enquête pour viol, après la plainte déposée par une Suédoise en 2010.

Le fondateur de Wikileaks nie ces faits, dénonçant une manœuvre pour l'extrader vers les Etats-Unis, qui veulent le juger pour la diffusion d'informations secrètes.

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