Pour la CIA, le piratage des démocrates est l'œuvre de... Vladimir Poutine en personne !
Ce n'est pas seulement la Russie, c'est Vladimir Poutine lui-même qui serait l'instigateur du piratage du camp démocrate selon des responsables de la CIA. A quelques jours du vote du Collège électoral, les ficelles sont de plus en plus grosses.
Alors que les allégations de la CIA sur une supposée ingérence de la Russie lors des élections présidentielles peinent à convaincre au sein même de la communauté du renseignement américain, l'agence de renseignement persiste et signe.
Elle a passé la vitesse supérieure et accuse désormais le président russe Vladimir Poutine d'être personnellement impliqué dans le piratage informatique du camp démocrate. Dans ce que l'on appellerait au poker un «tapis», la chaîne américaine NBC rapporte que des responsables américains de la CIA – sous couvert d’anonymat – croient avec un «haut degré de confiance» que le président russe Vladimir Poutine était lui-même impliqué dans l’opération.
La chaîne cite deux hauts responsables avec «un accès direct à l’information» qui affirment que Vladimir Poutine a «personnellement décidé de comment et quand les données piratées des démocrates seraient fuitées». Non content de ne toujours fournir aucune preuve pour étayer ces accusations, les agents expliquent qu'elles viennent d’une source diplomatique et d’espions travaillant pour les alliés des Etats-Unis.
Et pour appuyer la thèse de l'agence de renseignement, NBC donne la parole à un ancien ambassadeur des Etats-Unis en Russie, qui vient apporter l’argument ultime, la preuve irréfutable qui finira de convaincre les plus sceptiques : « [Le piratage est une attitude] très certainement cohérente avec le Vladimir Poutine que j’ai observé lorsque j’étais ambassadeur.» Comment douter de la culpabilité du président russe après ça ?
L’approche de la CIA d'accuser sans relâche la Russie d’avoir eu une influence sur l’élection présidentielle américaine n’a pour l'instant pas porté ses fruits, elle est même devenu une source intarissable de moqueries sur les réseaux sociaux.
Mais sa cible est peut-être ailleurs : à la lumière des récentes informations qu'elle a donné, 40 grands électeurs ont réclamé un briefing des agences de renseignement pour pouvoir voter en connaissance de cause. Le Collège électoral se réunit le 19 décembre pour élire le prochain président des Etats-Unis.