Agence antidopage russe : les déclarations sur une «conspiration» ont été déformées
Moscou déclare que la Russie a toujours nié l’implication de l’Etat et d'organes gouvernementaux dans l’affaire de dopage des athlètes russes et que le New York Times a déformé les paroles du chef de l'agence antidopage.
«En réponse à l’article du New York Times, l’agence antidopage russe déclare que les paroles de la directrice générale Anna Antseliovich ont été déformées et sorties de leur contexte. Lors de l'interview de cette dernière avec la journaliste Rebecca Ruiz, il a été remarqué que, dans le rapport publié le 9 décembre, Richard Mclaren avait renoncé aux mots «système gouvernemental du dopage» et utilisé l'expression «conspiration institutionnelle», excluant l’implication possible des élites dirigeantes du pays», lit-on dans un communiqué de l’agence antidopage russe (RUSADA).
«Mais Rebecca Ruiz a sorti ces mots de leur contexte et donné l’impression que la direction de l’agence antidopage russe confirmait l’existence d'un système institutionnel du dopage en Russie», poursuit l'agence.
Le comité olympique international a déclaré que le rapport de McLaren est "sans précédent" https://t.co/FO2Pl2kB9Tpic.twitter.com/OAOEsMrS7f
— RT France (@RTenfrancais) 9 décembre 2016
Le rapport évoque l'existence d'«une conspiration institutionnelle» mise en place avec la participation du ministère des Sports, de l'agence russe antidopage et du laboratoire antidopage de Moscou et avec l'aide du FSB, et concernant plus de 1 000 athlètes dans 30 disciplines.
Le ministre russe des Sports, Vitali Moutko, avait déclaré à l'agence TASS le 9 décembre, juste après la publication du rapport, que les accusations de «conspiration institutionnelle» n'étaient pas étayées de preuves.
L'antidopage : un instrument de pression politique des #USA et du #Canada sur le CIO ? Réponse >>> https://t.co/VRa9EpNomYpic.twitter.com/ky0AeXpTLO
— RT France (@RTenfrancais) 13 décembre 2016