Economie et course à l'armement : Vladimir Poutine a tenu sa conférence de presse annuelle
Le président russe a répondu aux questions des journalistes russes et étrangers dans le cadre de sa 12e conférence de presse annuelle. Il y a notamment abordé les questions essentielles de l'actualité nationale et internationale.
La conférence de presse touche à sa fin, pour une durée totale cette année de 3 heures 54 minutes.
Un journaliste a demandé de quel robot Vladimir Poutine avait besoin au Kremlin. Le président russe a répondu que seules des personnes vivantes étaient nécessaires au Kremlin et qu’il ne fallait pas compter sur des robots pour décider de l’avenir de millions de gens.
«Quelle est la plus grande erreur que vous ayez commise cette année ?», a demandé un journaliste russe du site d’information Bloknot.ru.
«Je vais essayer de tirer les conclusions de mes erreurs afin d’éviter qu’elles ne se reproduisent à l’avenir», a répondu Vladimir Poutine en s’abstenant de répondre directement à la question.
Après trois heures et demie de conférence de presse, Vladimir Poutine a plaisanté qu’il était temps de finir, «l’amour pouvant se transformer en haine».
Après 3h30 de conférence, Vladimir #Poutine a finit en plaisantant : «l’amour peut se transformer en haine» https://t.co/eJg4uDt6tapic.twitter.com/yGH9oMT15q
— RT France (@RTenfrancais) 23 décembre 2016«Le niveau des relations russo-chinoises est très haut. Il s’agit d’un partenariat stratégique. La Chine est notre partenaire commercial le plus important», s’est félicité Vladimir Poutine en répondant à la question d’une journaliste de la chaîne chinoise CCTV.
Un journaliste de Kommersant a posé une question que Vladimir Poutine a jugée de «provocatrice» : «Pouvez-vous nous dire pourquoi vous devriez devenir président de la Russie en 2018 ou pourquoi vous ne devriez pas ?». Le chef d’Etat russe a répondu qu’il prendrait en compte la situation du pays et du monde et prendrait la décision de briguer ou non la présidence «quand le temps sera venu».
Après qu’un correspondant de RT en allemand a posé une courte question sur la possibilité de voir s’améliorer les relations entre la Russie et l’Occident, le président russe, qui parle allemand couramment, lui a demandé : «Ist das alles ?» [C’est tout ?] puis a livré sa réponse en russe. «Nous ne sommes pas à l’origine de la détérioration des relations russo-européennes, notamment russo-allemandes», a-t-il fait remarquer. Selon lui, les politiciens occidentaux sont responsables de cette dégradation, quand ils ont soutenu le coup d’Etat en Ukraine au lieu de le désapprouver.
Vladimir Poutine a donné la parole à un journaliste du Moyen-Orient en évoquant l’élégance de son couvre-chef traditionnel. Vladimir Poutine s’est félicité de la lutte opiniâtre des Kurdes contre le terrorisme.
© Capture d'écran de Youtube RT FranceUn journaliste du Moyen-OrientUne journaliste du Caucase a demandé à Vladimir Poutine s’il était possible d’interdire le terme «Etat islamique» dans les médias, parce que le terrorisme n’appartient pas à une religion ou à un Etat. Le président a répondu qu’il était difficile d’interdire quoi que ce soit aux journalistes, mais a ajouté : «Je préférerai en effet que le mot islam ne soit pas utilisé avec le terrorisme.»
A la question du journaliste de RT Ilya Petrenko sur la démocratie américaine, le président russe a eu cette réponse : «Le problème de la démocratie américaine réside dans l’archaïsme du système électoral américain.»
Il a tout de même ajouté que le changement ou non de ce système était du ressort du peuple américain, la Russie n’a pas son avis à donner.
#Putin in response to my question: U.S. election system is archaic. In general next time let's see what lessons have been learned.
— Ilya Petrenko (@ilpetrenko_rt) 23 décembre 2016