Duterte aurait été invité à la Maison blanche après son premier coup de téléphone à Trump
Le président des Philippines, Rodrigo Duterte, qui ne tarissait pas de noms d’oiseaux pour évoquer Barack Obama, s’est dit confiant quant à l’avenir des relations avec Washington, après s’être entretenu avec le nouveau président élu américain.
«Encourageant», c’est le mot qu’a choisi le dirigeant philippin pour décrire son premier coup de téléphone avec le nouveau président élu des Etats-Unis, qui devrait le recevoir à Washington après avoir pris ses fonctions le 20 janvier 2017, a révélé Christopher Go, le conseiller de Rodrigo Duterte.
«J’ai pu sentir une bonne entente, un président élu, Trump, animé», a déclaré le président des Philippines dans un communiqué cité par l’agence de presse Reuters le 3 décembre.
«Une petite molécule comparé à #Trump» : le président philippin Rodrigo #Duterte confie son admirationhttps://t.co/gzkXhTy2wOpic.twitter.com/I2l5CcPGHB
— RT France (@RTenfrancais) 11 novembre 2016
Il a ensuite assuré que son homologue l’avait encouragé dans sa controversée lutte contre les trafiquants de drogue : «Il a été tout à fait sensible à nos problèmes avec la drogue. Et il m’a souhaité de réussir […] dans ma campagne de lutte, et il a dit que […] nous la menons en tant que nation souveraine, avec la bonne méthode.»
Les déclarations de Rodrigo Duterte, qui avait promis durant sa campagne d'éliminer des milliers de criminels pour éradiquer le trafic de drogue, appelant la police et les civils à tuer les consommateurs, lui avaient valu de très nombreuses critiques au plan internationale et notamment de la part de l’actuel président américain, Barack Obama.
Découvrez un #jeuvidéo pour incarner le président philippin #Duterte... et éradiquer les trafiquants de drogue >>> https://t.co/eLG88GBwQ2pic.twitter.com/du7PyA6raP
— RT France (@RTenfrancais) 17 octobre 2016
Alors que les Philippines et les Etats-Unis sont liés depuis des années par une alliance militaire, les tirades prononcées ces derniers mois par Rodrigo Duterte à l'encontre de son homologue américain ont fait planer de sérieux doues sur l’avenir des relations entre les deux Etats. Réputé pour son franc parler, le Philippin avait en effet qualifié Barack Obama de «fils de p*te».
Toutefois, après la victoire de Donald Trump aux élections présidentielles de novembre 2016, il s’était montré plus chaleureux, se disant confiant que son «ami» et «allié» respecterait les accords qui lient les deux pays.