#Israelisburning : un hashtag célébrant les incendies en Israël fait rage sur Twitter
Alors que d'énormes incendies sans précédent ravagent la région de Haïfa depuis deux jours, certains internautes expriment leur joie à travers les réseaux sociaux.
Les internautes du monde arabe ont envahi les réseaux sociaux en raison des incendies qui ravagent actuellement Israël et ont déjà provoqué l'évacuation de plus de 50 000 personnes. Sur Twitter, le hashtag #Israelisburning est apparu en arable depuis le 22 novembre et a déferlé sur les internautes du Moyen-Orient. Par la suite, des tweets en anglais émanant d'utilisateurs internationaux, hostiles à Israël et prêts à célébrer les malheurs du pays, ont suivi.
On peut notamment voir des photos d'incendies suivi de commentaires qui leur «rendent hommage». Mishari Alafasy, imam reconnu au Koweit, s'est réjoui de la nouvelle et parle de même de «punition divine».
كل التوفيق للحرائق #إسرائيل_تحترق ☺️ pic.twitter.com/WD6FWgrWcw
— مشاري راشد العفاسي (@Alafasy) 23 novembre 2016
Very happy to see the terrorist state Israel is burning
— feras shaath (@feras_shaat) 24 novembre 2016
#israelisburningpic.twitter.com/IebocCWv8u
Cette tendance folle a été remarquée par Ofir Gendelman, le porte parole du Premier ministre Benjamin Netanyahou, qui a qualifié ces tweets d'expression de «haine méprisable et fanatique».
Arabs & Palestinians on social media rejoice over the wildfires that have erupted across Israel. Despicable fanatic hatred. #Israelisburningpic.twitter.com/JKe4LyKwsj
— Ofir Gendelman (@ofirgendelman) 24 novembre 2016
Israël traitera comme un acte de «terrorisme» tout incendie volontaire
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a prévenu le 24 novembre que les autorités traiteraient comme un «acte de terrorisme» tout incendie allumé volontairement, alors que son pays est en proie depuis trois jours à vagues de feu naturels sans précédent.
Le chef de l'exécutif israélien n'a pas précisé si certains des feux qui ravagent le pas aujourd'hui avaient été allumés délibérément et s'ils avaient des motivations politiques, comme l'avait laissé entendre son ministre de la Sécurité publique, Gilad Erdan, faisant état de quelques arrestations, sans donner plus de précisions.