Si vous rêvez d'une fellation par une femme-robot, ce café de Genève n'attend que vous
Un café de Genève, confronté au risque d'interdiction de la prostitution dans ses locaux, envisage très sérieusement de faire appel à des robots pour offrir à ses clients la petite gâterie dont ils ont l'habitude d'accompagner leur café.
Bradley Chavet est un investisseur suisse ambitieux, directeur d'une agence d'escort-girls... et bientôt gérant d'un café de prostitution robotique, après que son ambition d'employer des prostituées de chair et d'os a été contrecarrée par la justice suisse.
Sa première ambition, annoncée en juin 2016, était en effet d'ouvrir un «café fellation», c'est à dire un établissement où la consommation, pour la modique somme de 50 euros, eût été agrémentée d'un petit plaisir coquin. Mais la loi helvétique est pour le moins rigide... Elle prohibe les plaisirs tarifés, par ailleurs autorisés en Suisse, dans les lieux de consommation publics tels que les restaurants ou les cafés. Les autorités ont donc fait part de leur opposition au projet, alors que les investissements étaient déjà avancés.
La nouvelle, difficile à avaler dans un premier temps, n'a pas empêché Bradley Chavet de rebondir. Décidant de remplacer les dentelles et la peau par des boulons et de l'acier, l'entrepreneur a pris contact avec une entreprise américaine qui produit des femmes-robots pour un coût unitaire de 3 000 dollars. Les clients pourraient ainsi s'abandonner en toute légalité aux voluptés d'androïdes programmés pour cela, tout en dégustant leur petit café du matin.
S'il obtient les autorisations nécessaires, Bradley Chavet pourrait installer environ 8 robots dans son café qui ouvrirait à la fin de l'année, et facturer la prestation environ 55 euros. En cas de succès, il n'exclut pas d'ouvrir un deuxième «café fellation» à Londres prochainement.