L'annonce de la fin de l'opération Sangaris en Centrafrique assombrie par des affrontements à Bangui
Alors que le ministre français de la Défense officialise la fin de trois ans d'intervention militaire française en Centrafrique ce lundi 31 octobre, des affrontements mortels continuent d'éclater en plusieurs endroit du pays.
Lundi 31 octobre, en déplacement à Bangui, Jean-Yves Le Drian a officiellement annoncé la fin de l'intervention militaire Sangaris, lancée par l'armée française en décembre 2013 pour mettre fin aux violences qui ravageaient la Centrafrique.
Déjà annoncée à l'Assemblée nationale française le 19 octobre, la fin de l'opération devait sceller le «succès» de cette mission dont le but était de «ramener la paix et empêcher le chaos», selon les mots de Jean-Yves Le Drian.
Or, dimanche 30 octobre, des combats entre plusieurs «groupes d'auto-défense» dans le quartier musulman du PK5 à Bangui ont éclaté. Ils auraient fait plusieurs morts, selon un rapport de la mission des Nations unies en Centrafrique (Minsuca).
Quelques jours plus tôt, le 28 octobre, des affrontements violents dans le centre du pays avaient déjà fait vingt-cinq morts, dont plusieurs gendarmes, selon la Minusca. L'opération française en Centrafrique aura été émaillée de plusieurs polémiques, dont celles concernant les accusations de viol portées sur des militaires français.