Moscou : le site de la diplomatie russe n’a jamais été hors service malgré des rumeurs de piratage
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a contredit des rapports de la chaîne de télévision américaine CNN, qui affirmaient que le site de la diplomatie russe avait été piraté.
«Le site du ministère russe des Affaires étrangères, où un hacker américain aurait pénétré, selon CNN, fonctionne et a [toujours] fonctionné normalement», a fait savoir Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe, précisant que la page internet du ministère était la cible d’«attaques régulières, dont le nombre était monté en flèche après 2013».
Quelques heures plus tôt, le site de la radio Govorit Moskva avait annoncé que Maria Zakharova avait confirmé le piratage du site. Plus tard, la radio a modifié son article, précisant que cette information avait été diffusée par une source non officielle et non par la porte-parole du ministère. «Nous parlons ici d’un ancien site, que nous n’utilisons plus», a expliqué Maria Zakharova, ajoutant qu’il n’était même pas sûr q’un piratage ait eu lieu.
Le 23 octobre, la chaîne de télévision américaine CNN, avait annoncé qu’un hacker se faisant appeler «The Jester» prétendait avoir piraté le site du ministère russe des Affaires étrangères, allant jusqu'à y laisser un mot sur sa page d’accueil.
«Camarades ! Nous interrompons les publications régulières prévues sur le site du ministère russe des Affaires étrangères pour vous faire part d’un message important», aurait écrit le hacker. «Laissez tomber. Peut-être pouvez vous bousculer les nations qui sont autour de vous, mais il y a l’Amérique. Personne n’est impressionné», aurait-il ajouté.
#Russian Foreign Ministry #website#hacked, #FM spokeswoman confirms https://t.co/oyapqBaQw0#pwned#cyberattack#cyberwar#infosec@RT_com
— Thierry M. (@mutitino) 23 octobre 2016
En octobre, les Etats-Unis avaient accusé à plusieurs reprises la Russie de procéder à des attaques informatiques contre les institutions américaines. Des accusations «sans fondement», avait estimé Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin.