Le sanglant bombardement de l’hôpital de MSF de Kunduz reconstitué à Genève

Le sanglant bombardement de l’hôpital de MSF de Kunduz reconstitué à Genève © Capture d'écran de la vidéo de ‏@valeriebabize
Suivez RT en français surTelegram

Un an après l’attaque sordide dont a été victime son hôpital en Afghanistan, MSF a organisé une action pour commémorer cette tragédie. Les murs de l’hôpital de Genève ont été éclairés par des projecteurs qui mettaient en scène le bombardement.

Avions de combat bombardant l’hôpital, patients, docteurs et infirmiers en panique, installations médicales en flammes : les résidents de Genève ont pu voir de leurs propres yeux les atrocités qui se sont déroulées il y a exactement un an, le 3 octobre 2015, lors du bombardement de l’hôpital de Médecins sans frontières (MSF) à Kunduz, en Afghanistan. Usant de projections sur les murs de l’Hôpital cantonal de Genève dans la nuit du 3 au 4 octobre, cet action intitulée #NotATarget (pas une cible) a été organisée par MSF en commémoration de l’attaque sur l’hôpital qui a causé la mort de 42 personnes, dont 14 employés de l’ONG.

«Nous nous sommes rassemblés pour exprimer notre tristesse et consternation mais aussi notre indignation. Le 3 octobre reste un jour de deuil», a déclaré Joanne Liu, présidente internationale de MSF, devant la foule qui s’est rassemblée devant l’Hôpital de Genève. Elle a rappelé que les frappes américaines contre MSF ne s'étaient pas limitées à celle de Kunduz. «Au cours des derniers 12 mois, l’ampleur de la destruction des hôpitaux et des cliniques au Yémen et en Syrie nous laisse sans mots», a déploré la haute responsable.

Une femme médecin australienne de MSF, Kathleen Thomas, qui a survécu à l’attaque sur Kunduz a témoigné de l’horreur qui régnait dans l’hôpital. «Nous courions dans la pièce comme des rats dans une cage. Des patients brûlaient dans leurs lits», rapporte ses mots Reuters. «Ce n’est pas une erreur qui s’est produite dans le brouillard de la guerre. C’est une tactique de guerre», estime-t-elle.

L’aviation américaine a bombardé l’hôpital traumatologique de Kunduz, l’ayant pris pour une cache des Talibans. Malgré les signaux que les médecins leur avaient envoyés, le bombardement a duré près d’une heure et fait au moins 42 morts, dont trois enfants et 43 blessés parmi le personnel, les patients et leurs familles.

Lire aussi : Kunduz : un an après la frappe américaine, l'hôpital de MSF est toujours en ruines

Les Etats-Unis, qui insistent sur le côté accidentel de cette frappe contre l’hôpital de Kunduz, ont refusé de la qualifier de crime de guerre. Aucun militaire américain n'a été tenu responsable de cette attaque et personne n’a fait face à la moindre mesure disciplinaire.

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix