Moscou : le radar russe n'a pas détecté d'objet suspect près du site du crash du vol MH17 en 2014
Le producteur d'un radar russe, Almaz Antei, a déclaré que celui-ci n'avait repéré aucun objet qui pourrait avoir causé le crash du vol de Malaysia Airlines, en juillet 2014.
La compagnie russe Lianozovsky Electromechanical Plant a affirmé, lundi 26 septembre, que le radar civil du type Utyos-T qu'elle a produit n’avait repéré aucun objet suspect dans les environs du site où l’avion du vol MH17 s’est écrasé, dans la région ukrainienne de Donetsk, le 17 juillet 2014.
Seuls deux avions de ligne ont été détectés dans les environs, alors, par le radar.
L'annonce a été faite lors d'une conférence de presse à Moscou, lundi 26 septembre, à laquelle participaient Lianozovsky Electromechanical Plant ainsi que des représentants du ministère de la Défense russe. Ce dernier a déclaré que si le missile ayant frappé l’engin avait été tiré depuis un endroit à l’est du lieu de l’impact, le radar russe l’aurait détecté.
Les représentants du ministère ont également relevé que le radar russe avait découvert la présence d'un radar ukrainien près du site du crash, le 17 juillet 2014, ce qui prouverait la présence d'un système aérien ukrainien de défense dans les environs. Par conséquent, ont noté les responsables russes, le refus de Kiev de dévoiler les informations de son radar laisse penser que le missile ayant touché l'avion a été lancé depuis un territoire contrôlé par les autorités ukrainiennes. Le Kremlin a ajouté que le gouvernement ukrainien refusait de rendre publique certaines images du crash dont il dispose.
#MH17: où en sont ceux qui prétendaient avoir des preuves de l’implication de #Moscou? >>> https://t.co/gjzk4NE9U6pic.twitter.com/QpBMaIhyGm
— RT France (@RTenfrancais) 18 juillet 2016
Le 17 juillet 2014, le Boeing 777 du vol 17 de Malaysia Airlines (le vol MH17) quittait Amsterdam pour Kuala Lumpur avec 298 personnes à bord, avant d'être abattu dans l'est de l'Ukraine par un missile sol-air, au-dessus d’une zone de combats entre les soldats de Kiev et les rebelles. Les autorités ukrainiennes ont accusé ces derniers d'être responsables du tir, mais n'ont jusqu'à présent pas fourni de preuves confirmant ces allégations.