Les avions espions américains continuent de s’agglutiner à la frontière de la Russie
Un autre incident impliquant la participation d'avions espions américains s’est produit en mer Noire. Les Etats-Unis ont envoyé un avion récoltant les données radar vers les frontières russes où des manœuvres militaires ont lieu.
C’est déjà le troisième avion espion américain envoyé vers les frontières russes ce vendredi 9 septembre. Si les deux premiers appareils, des avions de patrouille de type Boeing P-8 Poseidon ont décollé depuis la base aérienne de Sigonella en Sicile, le dernier, un avion de reconnaissance Boeing RC-135 a décollé de la base grecque de Souda Bay, en Crète. Il traque et récolte les données des radars de défense aérienne. Ces données sont ensuite utilisées pour développer des systèmes d’avertissement sur la détection des avions américains par des radars ennemis et même de neutralisation du travail des radars.
Un pokemon? Faire un selfie? Qu’est venu chercher l’avion espion #USA au large de la Russie? https://t.co/t03mmcVqocpic.twitter.com/7b3bUm7O1F
— RT France (@RTenfrancais) 9 septembre 2016
L’activité de l’aviation américaine aux frontières de la Russie est sans précédent. Durant les quatre derniers jours, les Etats-Unis ont envoyé 12 avions au large des côtes russes en mer Noire. Le Pentagone s'intéresse sans doute aux exercices militaires russes «Caucase 2016», dont une partie se déroule en Crimée.
Le 8 septembre, un Boeing P-8 Poseidon s’était approché à moins de 70 kilomètres de la principale base maritime de la flotte de la mer Noire, Sébastopol, avant d'être repoussé par deux chasseurs russes SU-27.