Le Premier ministre bavarois, Horst Seehofer, a affirmé, après la vague de violences terroristes constatées dans le sud de l'Allemagne, qu'il était «enfin temps de mettre fin aux peurs du peuple». «Les gens ont peur, cela est compréhensible, et maintenant ils ont besoin d'une réponse crédible de la part des politiques», a-t-il poursuivi.
Qu'une personne vivant dans un logement financé par l'Etat puisse être capable de rassembler les éléments nécessaires à la fabrication d'une bombe... Cela contredit ma conception de la sécurité
Horst Seehofer a accusé la chancelière Angela Merkel et son administration «d'esquiver le problème» en ne modifiant pas la politique migratoire très accueillante de l'Allemagne. «La politique des frontières ouvertes ne peut plus être tolérée», a-t-il affirmé, étant donné que les terroristes «utilisent les voies [utilisées par les réfugiés] pour entrer en Allemagne».
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«Qu'une personne vivant dans un logement financé par l'Etat puisse être capable de rassembler les éléments nécessaires à la fabrication d'une bombe... Cela contredit ma conception de la sécurité», a déclaré Horst Seehofer, ajoutant qu'il fallait pouvoir expulser les réfugiés qui ont commis des crimes, même s'ils viennent de zones de guerre.
Les assaillants de Wurtzbourg et d'Ansbach avaient en effet prétendu être des demandeurs d'asile à leur arrivée dans le pays, même si cela s'est passé avant qu'Angela Merkel n'affirme publiquement que les réfugiés ne seraient pas refoulés. C'est en outre un Allemand d'origine iranienne qui a perpétré la fusillade de Munich qui a coûté la vie à neuf personnes. De plus, un réfugié syrien a assassiné à la machette une polonaise enceinte à Reutlingen, dans le Land voisin du Bade Wurtemberg.
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