Dopage : Poutine demande la création d’une commission indépendante publique d’enquête
Malgré la décision du TAS de suspendre les athlètes russes des Jeux olympiques de Rio, le Kremlin déclare entretenir l’espoir que le Comité international olympique lève cette exclusion lors d’une réunion le 24 juillet.
Dans l’après-midi du 22 juillet, le président russe a demandé que soit créée une commission indépendante publique pour enquêter sur le dopage dans le sport russe. «Il n’y a pas de place pour le dopage dans le sport», a-t-il déclaré en précisant que cette commission devrait collaborer étroitement avec le CIO et l’AMA.
Même s’il ne reste que deux semaines avant les Jeux, les athlètes russes ne perdent pas espoir d’y participer. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a indiqué le 22 juillet que tous ceux qui devaient s’envolr pour le Brésil au mois d’août poursuivaient leur préparation en dépit de la décision du TAS.
«Nous estimons que les sportifs n'ayant pas été entachés par le soupçon de dopage, n'ayant pas été convaincus de dopage ou qui ne font l'objet d'aucun soupçon de dopage, doivent avoir le droit de participer aux Jeux olympiques», a-t-il souligné.
Pour le ministre des AE russe, la décision du #TAS est un "crime contre le sport" https://t.co/l8XoZYpOlSpic.twitter.com/XejUhmSqs5
— RT France (@RTenfrancais) 21 juillet 2016
Le CIO étant le principal organisateur des Jeux olympiques, il possède le droit ultime de choisir qui y prendra part, ce qui laisse un mince espoir aux athlètes russes. Ses membres se prononceront le 24 juillet.
Si la décision est négative, les 68 athlètes russes ne pourront pas défendre les couleurs de leur pays au Brésil, y compris des vedettes mondiales telles qu’Elena Isinbayeva, Maria Kouchina et Sergueï Choubenkov. Seule Daria Klichina pourra s’y rendre mais sous le drapeau neutre du CIO.
A 2 semaines de #Rio2016, la #Russie n’envisage pas de boycotter les Jeux olympiques >>> https://t.co/Ot3wR6zcnXpic.twitter.com/PNN2ZJejU9
— RT France (@RTenfrancais) 20 juillet 2016
Le 21 juillet, après l’annonce de l’exclusion des athlètes russes, Elena Isinbayeva a appelé ses collègues à défendre leurs droits en estimant que ces décisions à l’encontre des sportifs russes signaient «l'enterrement de l'athlétisme».
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