Grève des gardiens de prison en Belgique : une vingtaine d'entre eux sonnent au domicile du PM

Grève des gardiens de prison en Belgique : une vingtaine d'entre eux sonnent au domicile du PM Source: Reuters
Le Premier ministre Charles Michel
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Une vingtaine de gardiens de la prison de Namur et de Lantin se sont rendus au domicile du Premier ministre Charles Michel, à Wavre, ce samedi 11 juin pour tenter de le rencontrer au sujet de la réforme carcérale.

La vingtaine de gardiens membres des syndicats CSC et CGSP de la prison de Namur plus trois gardiens de la prison de Lantin sont arrivés au domicile privé du Premier ministre aux alentours de 5h30, rapporte l'agence Belga qui cite une source syndicale. «Nous avons attendus 6h du matin et nous avons sonné chez lui. Sa femme nous a ouvert la porte. On nous a dit qu'il n'était pas là», a indiqué un syndicaliste de la prison de Namur.

Les protestataires ont voulu expliquer de vive voix à Charles Michel les raisons de leur opposition frontale au projet de rationalisation du gouvernement fédéral qui a suscité l'indignation des personnels pénitenciers notamment de Wallonie, au sud de la Belgique et de Bruxelles. La prison de Namur en est ainsi à son 47e jours de grève.

Près de 95% des agents pénitentiaires de Bruxelles et de Wallonie sont en grève

Le Premier ministre et le ministre de la Justice «balaient leur métier d'un revers de la main», ont déclaré les syndicalistes. La police est intervenue rapidement sur les lieux pour demander aux gardiens de prison de quitter les lieux et deux d'entre eux ont vu leurs identités relevées. «Mais on leur a expliqué que notre but n'était pas de mettre le bazar et on a pu partir», a rapporté un des grévistes sur place. Ils sont partis aux alentours de 7h30 en promettant de revenir.

Près de 95% des agents pénitentiaires de Bruxelles et de Wallonie sont en grève depuis le 25 avril pour protester contre un plan de «rationalisation» des prisons, qui a en revanche déjà été accepté par les agents pénitentiaires de Flandre, la région néerlandophone au nord du pays. Le projet gouvernemental prévoit la réduction du nombre des agents qui réclament à l'inverse plus de moyens humains et financiers. Face à la mobilisation, l'exécutif belge a décidé le 8 mai dernier de déployer l'armée dans les établissements pénitentiaires «en vue de fournir un soutien humanitaire supplémentaire».

La Belgique est secouée, comme la France, par des grèves et des manifestations à répétition contre une loi travail qui a mobilisé notamment les cheminots, les fonctionnaires et les enseignants. Le Premier ministre libéral francophone Charles Michel s'est néanmoins engagé le 31 mai dernier à «maintenir son cap» et à poursuivre les réformes économiques de son gouvernement.

Lire aussi : Belgique : une grève des gardiens de prison assimilée à de la «torture» par les prisonniers

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