Russie et USA font pression sur les factions syriennes pour qu'elles respectent le cessez-le-feu
Moscou et Washington ont à nouveau confirmé qu’ils essayaient de trouver une solution pacifique en Syrie, soulignant qu’ils avaient l’intention de «redoubler d’efforts» pour parvenir à un règlement politique du conflit.
Le communiqué conjoint du Groupe de soutien international pour la Syrie publié le 9 mai reconnaît que «des progrès ont été faits dans le cadre du cessez-le-feu» mais souligne qu’il y a certaines «difficultés […] dans plusieurs régions du pays».
Augmentant leurs efforts pour parvenir à la paix, la Russie et les Etats-Unis «ont utilisé leur influence» sur les parties du conflit dans le but «de les inciter à respecter» le cessez-le-feu, entré en vigueur au mois de février dernier. Moscou et Washington ont tous deux appelé les forces régionales à «renoncer aux réponses disproportionnées, aux provocations et faire preuve de retenue».
La Russie exige la cessation «des attaques aveugles contre les civils» et a déclaré que Moscou travaillerait avec les autorités syriennes pour «minimiser les opérations aériennes au-dessus des régions habitées principalement par des civils».
Dans le même temps, Washington travaillera avec ses «alliés régionaux» en les aidant à empêcher l’«afflux de combattants, d’armes ou de soutiens financiers pour les organisations terroristes à travers leurs frontières». Le Groupe de soutien international pour la Syrie a également annoncé qu’il continuerait ses efforts pour empêcher tout «soutien matériel ou financier» à destination de Daesh, du Front Al-Nosra et d’autres groupes qualifiés de terroristes par le Conseil de sécurité de l’ONU.
#Lavrov: #Ankara n’osera pas engager l'armée en #Syrie tant que l’aviation russe y stationne https://t.co/Zw3KerYos4pic.twitter.com/2FtIlWmhEF
— RT France (@RTenfrancais) 5 mai 2016
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, s’est entretenu par téléphone avec son homologue américain John Kerry et a indiqué qu’il fallait prendre des mesures pour mettre un terme à l’approvisionnement «des extrémistes» en Syrie via le territoire turc.