«Vous êtes des br*nleurs»: à Bruxelles, un parlementaire européen «agite» le débat sur le terrorisme

Ignorant visiblement que la scéance était filmée, un parlementaire européen britannique a été pris en flagrant délit alors qu'il mimait une masturbation pour protester contre les déclarations de l'ex-Premier ministre belge Guy Verhofstadt.
Soyons honnêtes, en général, lorsqu'on fait ce genre de geste, on est attablé avec quelques amis au bar à évoquer des plaisanteries salaces, pas bien méchantes.
C'est une autre paire de manches lorsqu'un membre du parlement européen le fait en pleine assemblée, en s'adressant à un adversaire politique pour imager un sujet aussi crucial que la lutte contre le terrorisme.
Tory MEP @SyedKamall caught on camera doing...well, I'll let you decide what he's doing to @GuyVerhofstadt... pic.twitter.com/NsslpWbbOH
— Peter Spiegel (@SpiegelPeter) 12 avril 2016
Pourtant, lors d'un débat agité sur cette question à Bruxelles, le britannique Syed Kamall, chef du groupe conservateur européen et réformiste a fait littéralement monter la sauce, trouvant visiblement que la politique de l'UE en matière de lutte contre le terrorisme était un peu trop molle.
Il était en effet si remonté contre son collègue, le député belge Guy Verhofstadt, président du groupe libéral démocrate pro-européen et accessoirement ex-Premier ministre belge, qu'il s'est ... lâché.
Tory MEP @SyedKamall has a message for a Brussels rival https://t.co/tXtxPozWhopic.twitter.com/4Yvj9fsPwz
— HuffPostUK Politics (@HuffPostUKPol) 12 avril 2016
Et le mot est faible ! Alors que le député belge venait d'affirmer que l'UE avait «joué un rôle essentiel» dans l'arrestation de nombreux terroristes liés aux récents attentats de Paris et Bruxelles, Syed Kamal a articulé le mot «wanking», autrement dit «[ce que vous dîtes], c'est de la branl..te», le tout en mimant par-dessus le marché un geste dont le réalisme n'avait d'égal que son obscènité.
Décidé à ne pas se mettre à genoux devant tant de dureté, Guy Verhofstadt a répliqué sur Twitter, «voilà où le désespoir pousse certains».
This is what desperation looks like... @BBCNews@PoliticoRyan@MailOnline@Telegraphhttps://t.co/Idsuavh0la
— Guy Verhofstadt (@GuyVerhofstadt) 12 avril 2016