Palmyre : des femmes et des enfants torturés par Daesh exhumés d’un charnier par l’armée syrienne
L'armée syrienne a découvert une fosse commune contenant au moins 40 corps, dont ceux de plusieurs femmes et enfants, a rapporté l'agence d'information SANA. Ils ont été exécutés dans la ville syrienne de Palmyre, récemment reprise à l'EI.
Le charnier a été découvert par des ingénieurs et «les forces populaires de défense» dans le quartier de Masakin al-Jahizia. Il est situé à seulement 500 mètres des ruines anciennes, selon SANA.
كشف مقبرة جماعية في تدمر تضم جثث أطفال ونساءhttps://t.co/jfnNsOYlWO#سورياpic.twitter.com/dh6JqibdMi
— @alalam_news (@alalam_news) 1 апреля 2016 г.
Pour l’heure, l’armée a recouvré 25 corps. Parmi ceux qui ont été tués par Daesh, trois enfants et cinq femmes ont été dénombrés. Alors que l’excavation progresse, 15 autres corps ont été mis au jour, tous de femmes et d’enfants.
L’examen initial des corps a révélé que certaines des victimes ont été décapitées alors que d’autres ont subi des tortures avant leur mort.
L’armée continue d’excaver le charnier, craignant de retrouver plus de corps encore.
Les unités d’ingénieurs continuent leurs recherches de mines terrestres alors que des milliers d’engins explosifs ont été dissimulés par les djihadistes avant leur fuite de la ville, chassés par les troupes gouvernementales, soutenues par l’armée de l’air russe.
Des démineurs russes sont arrivés à Palmyre jeudi, équipés d’unités robotiques spéciales afin d’offrir leur expertise à la détection et au démantèlement de mines dans une zone large de plus de 180 hectares, afin de sauver l’héritage de l’UNESCO et aider la population locale à se réapproprier les lieux.
«Au moins 3 000 dispositifs explosifs ont été installés dans la ville», a expliqué un sapeur à RT. Il a précisé que Daesh avait créé un réseau interconnecté presque invisible, dissimulé partiellement sous les routes lourdement pavées, susceptible de faire exploser la totalité de la ville.